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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0043 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 43 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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389 INSCRIPTIONS ET PIÈCES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   35

de la Chine sont fonctionnaires ta-lou-Noua.-tch'e (darougha) 1) administrant le peuple, ou religieux bouddhistes administrant des communautés bouddhistes, ou religieux taoïstes administrant des communautés taoïstes; D'après ce que déclare l'abbé du monastère Chao-lin: «Il a été prescrit dans un édit de l'empereur Mong-ko «(Mangou khan) qu'on confierait ia Pou-tche-eul le titre de juge «suprême 2); (Pou-tche-eul) a décidé que, dans les divers districts, «il faudrait restituer trente-sept propriétés foncières 3) de temples et «édifices religieux occupés par des sien-cheng (religieux taoïstes) ; «or, en réalité, il arrive que l'Homme Véritable Li 4) a envoyé «des émissaires répandre un faux édit 5) de l'Empereur Mong-ko «(Mangou khan) pour prendre de force et revendiquer (ces pro«priétés)» . — Sur ce témoignage, un interrogatoire a été fait et on a obtenu l'aveu que cet Homme Véritable Li avait envoyé des émissaires répandre un faux (édit). A ce sujet 6), maintenant, me

  1. Le mot ta-Iou-houx-tch`e   dit une note du Yuan de lei pien

(chap. I, p. 9 r°), signifie «les fonctionnaires qui tiennent un sceau» $   . On

voit par là que le mot mongol darougha «chef, gouverneur», se rattache au verbe daroukhou qui signifie «presser, serrer», et, par suite, «sceller, cacheter» (KOWALEWSKI, Dict. Mongolrusse-français, p. 1671 et 1672). Les darougha sont les fonctionnaires qui scellent, c'est-à-dire qui ont un sceau, emblème de leur autorité. — Dans la transcription chinoise, on remarque la syllabe finale tch`e qui représente la terminaison tchi au moyen de laquelle on forme en Mongol les noms de charges, emplois et métiers (cf. SOULIÉ, Grammaire mongole, p. 21); ici cependant cette syllabe est une superfétation puisque le mot mongol est darougha, et non daroughatchi. On trouve ailleurs la même superfétation ; ainsi jjj tchan, transcription abrégée de elain «courrier postal», peut devenir l~ Jf tchan-tch`e (Yuan

che, chap. CI, p. 1 r°); voyez plus bas, p. 397, n. 2.   J~~

  1. Cf. p. 398, n. 4.

  2. jik 1?1 . Le mot 191 est la numérale des pièces de terrain. L'expression iik

pour désigner une localité, revient très souvent dans le Yuan tch`ao pi che

erjJ qui est traduit du mongol (cf. PELLIOT, dans BEFEO, t. III, p. 517).

  1. Li Tche-tch`ang ; cf. p. 374, n. 1.

 

. Le mot

 

joue le tôle de numérale.

18I

1'sI

       

6)    la.   ; cf. p. 386, n. 3.

12I

Tc

3