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0079 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 79 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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421 INSC1tIPTIONS ET PIÈCES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.

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le Ciel et prieraient pour la longévité (de l'Empereur) 1); ainsi a été dit.

Maintenant, nous conformant 2) à ce qui a été auparavant (prescrit) dans les règlements de ces décrets impériaux, (à savoir) «qu'aucune sorte de réquisition ne serait imposée (à ces religieux), «mais qu'ils invoqueraient le Ciel et prieraient pour la longévité «(de l'Empereur); ainsi a été dit», -- cet édit est donné pour qu'ils le possèdent 3) aux lto-chang (nommés) le religieux Kio-sing 4) et le religieux Tchou-t`ong qui sont dans le temple Teleonq-cheng, à Ta-ii qui se trouve dans (le district de) Ha-la-tchang (Karadjang) 5): Dans tous les temples, édifices religieux, bâtiments et habitations de ces (ho-chanq), que les courriers officiels ne séjournent pas; que les, fournitures en chevaux de poste 6) ne soient pas données (par ces

  1.  Cf. p. 369, n. 5, û la fin.

  2.  ta 4s' . Cf. p. 390, n. 1.

  3.             m   gitT   . Cette formule se retrouve dans les édits de
    de 1335 (N° XIII) et de 1336 (N° XIV). Elle est reproduite, avec l'addition du mot 4

dans les pièces N° X et N° XV sous la forme4:18et ri «édit rendu pour qu'on le possède». Elle donne à entendre que l'édit impérial est rendu pour que les bénéficiaires puissent l'avoir en leur possession et en faire usage lorsque besoin sera; c'est cette

même valeur qu'a aujourd'hui encore le mot   dans des expressions telles que   Jl ie

et a   «un certificat». Cf. aussi p. 370, n. '7.

  1.  Ce religieux est mentionné comme le directeur it -~- f ilei (cf. p. 370, n. 8) du temple Tch`ong-cheng dans l'inscription de 1325 dont nous donnerons la traduction dans la seconde partie de ce mémoire.

  2.  Karadjang, le Carajan de Marco Polo, est le nom que les Mongols donnèrent au

territoire des Man noirs

J ~• ...JOrte%

-a (Yuan che, chap CXXI, p 3 r°);

la capitale des Man noirs était la ville de Ya-tch`e

(Yuan che, chap. CXXI, p. 3 r°); Raschid ed-Din et Marco Polo nous disent en effet que le centre administratif du Karadjang était établi dans la grande cité de Yachi (cf. YULE, Marco Polo, 3e éd., vol. II, p. 66-67). Yachi, comme l'a montré YULE (loc. cil.) n'est autre que la ville actuelle de Yun-nan fou. Notre inscription place T a-li fou dans le Karadjang et ce témoignage s'accorde avec celui de Marco Polo qui fait de Ta-li fou la seconde capitale du Karadjang.

  1.  Le terme a   désigne les chevaux de poste (cf. p. 397, n. 2, lignes 24-25).

Les mots )=   signifient «le fait de fournir quelque chose»; c'est ainsi que le )=   et

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