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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0054 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 54 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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46   Ell. CHAVANNES.   400

chou-cheng K`ou-sou-ting, au Maître bouddhiste (seng lou) Yuan 1), à l'assesseur bouddhiste (seng p`an) Tchen-ts'ang, aux orateurs bouddhistes (kiang-tchou) et aux abbés (tchang-lao) 2), au Maître divin Tchang 3), à l'Homme Véritable K`i, à l'Homme Véritable Li, à l'Homme Véritable Tou 4) et aux sien-clieng, d'aller tous ensemble dans le temple taoïste Tchang-tch`ouen pour y procéder au triage.

«Maintenant, le tchang-p'ing Tchang et ceux qui lui étaient adjoints sont revenus faire un rapport, disant: «Pour ce qui est (des livres qui font partie du Canon de l'école des sien-cheng, à «l'exception du Tao to king qui est bien véritablement la règle et «l'esprit de Lao kiun, tous les autres ne sont que des développe«ments oratoires forgés par des hommes venus postérieurement; «beaucoup d'entre eux parlent mal de la religion de Çâkya ou «s'approprient en les dérobant des sentences bouddhiques; en outre, «il y en a qui incorporent en eux des traités sur le yin et le yang, «ou sur la médecine, ou sur la musique, ou les oeuvres des divers «auteurs non canoniques, et constamment ils en changent les titres. «Les commentaires qu'ils en donnent sont erronnés et faussent le «vrai sens. Par esprit de tromperie, ils fabriquent des charmes et «des invocations magiques, disant faussement que, si on les porte «sur soi, cela fera que les marchands obtiendront double gain, que

  1. Ce Yuan est sans doute le seng-lou Kouang-yuan qui avait été faussement accusé l'année précédente d'avoir allumé l'incendie du temple taoïste Tch`ang-tch`ouen; cf. p. 394, lignes 7-8.

  2. Dans la liste des dix-sept docteurs bouddhistes qui remportèrent la victoire en 1258,

on en trouve plusieurs qui ont le titre de kiang-tchou    , tandisque d'autres ont

le titre de tchang-lao l~     (Pien wei lou, ch. IV, p. 73 v°).

  1. Le Maître Céleste de l'Unité parfaite Tchang Tsong-den i   0
    ~~ (Pien wei lou, chap. V, p. 74 v°, col. 5). C'était le grand pontife du Taoïsme; cf. p. 383, n. 3.

  2. D'après l'inscription de 1285, ces trois   *zperrs~o{nnages s'appellent: le ts`ivan tchen

'-f'

Tchang kiao K`i Tche-tekeeng     1~   J1i1,+    a, , les ta tao tchang (ciao

Li 2'6-ho et Tou Fou-tch`ouen

~~~ ~   t± TA   .