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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0078 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 78 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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ÛÔ   ED. CHAVANNES.   420

«Par la puissance du Ciel éternel, par l'aide de la protection bienheureuse, l'Empereur. Edit. )

Edit adressé 2) aux officiers de l'armée 3), aux hommes de l'armée, aux fonctionnaires ta-lois-Noua-tche (darougha) 4) gouverneurs de villes, et aux courriers officiels qui vont et viennent 5).

Par les édits de l'Empereur Tch'eng-ki-sseu (Tchinghiz khan), de l'Empereur Yue-ki-tai (Ogotai khan), de l'Empereur Sie-tch'an (Setsen khan), de l'Empereur Wan-tsö-tou (Oeldjaïtou khan), et de l'Empereur K'iu-lu (Kuluk khan), (il a été prescrit que, en ce qui concerne) les ho-chang 6) (religieux bouddhistes), les ye-li-k'o-wen 7) (religieux nestoriens) et les sien-cheng 8) (religieux taoïstes), aucune sorte de réquisition ne leur serait imposée, mais qu'ils invoqueraient

1) Cf. p. 395, n. 3.   2) Cf. p. 390, n. 8.

  1. Sur les mots   et 4   J , cf. p. 369, n. 1, et p. 378, n. 5.

  2. Cf. p. 389, n. 1.

  3. Au lieu de   *4   ' ft , l'édit de 1335 donne la leçon t   ri   .
    Les courriers officiels sont spécifiés dans ces édits parce que c'était eux qui avaient le droit de réquisitionner des chevaux de poste en vertu de la patente dont ils étaient porteurs (cf. p. 397, n. 2); il importait par conséquent de les prévenir que ce droit ne pouvait pas s'exercer dans l'enceinte du temple exempté de taxes.

  4. Cf. p. 380, n. 4.

  5. Les ye-li-k`o-wen sont les arkaouns de Raschid ed-Din (D'OussoN, Hist des Mongols, t II, p. 637). Ce terme désignait les chrétiens chez les Mongols, comme l'atteste formellement un passage de l'historien arménien Etienne Orpélian: «Ces Chrétiens, que les Mongols appellent Ark'liaïoun» (D'OHssoN, op. cit., t. II, p. 264, n. 1). Cf. YULE, Marco Polo, 3e id., vol. I, p. 290, note ; PALLADIUS, Traces of christianity in Mongolia and China, Chinese Recorder, vol. VI, p. 107 et suiv. — DEVÉRIA, dans ses Notes d'Épigraphie Mongole-Chinoise a réuni la plupart des passages du Yuan che dans lesquels sont mentionnés les ye-li-k`o-wen, et E. H. PARKER a complété cette liste (China Review, vol. XXIV, p. 157). Aux textes cités •par DEVÉRIA et PARKER, il convient peut-être d'ajouter le suivant oh le terme ye-li-k`o-wen est considéré comme un nom de clan ou de famille: «Maya-hou (Mar

Jacob?) était de la famille Ye-li•k`o-wen i j   z -lem   ; il était

de condition pauvre; il servit sa marâtre, dame Tchang, et sa mère secondaire, dame Lu, ut fut capable d'accomplir â leur égard tous les devoirs d'un fils» (Yuan che, chap. CXCVII, p. 6 r°). — DEVÉRIA (Journ. As., Nov.-Déc. 1896, p. 397, n. 2) rattache le mot mongol erkhehoun au mot grec äpxwv par l'intermédiaire du syriaque arkôn; mais ce n'est là qu'une hypothèse qui aurait besoin d'être confirmée.

  1. Cf p. 377, n. 3.