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Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 | |
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1 |
19 INSCRIPTIONS ET PIÈCES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.
La troisième année (1266), le sin-ts'iu Je vint rendre visite à l'empereur. On fit le compte de ses mérites et on lui fit des présents en or, en argent, en vêtements, en selles et brides, en armes de guerre.
La opzième année (1274), Sai-tien-tch'e t) fut nommé
gouverneur (hing cheng) et peing tcheng tcheng che du Yun-nan; on changea les noms des diverses circonscriptions administratives; le
,sin-ts'iu Je devint alors administrateur général 2) de Ta-li
e . Peu après, Cho-li-wei se révolta de nouveau. Le sin-ts`iu
Je envoya auprès de lui Che Mai. et d'autres qui, déguisés
en marchands, vinrent le voir en lui apportant des présents, puis, brandissant des lances, le frappèrent à mort lui et un homme de son parti; on exposa sa tête sur la place publique. Le gouverneur en informa l'empereur qui fit présent encore (au sin-ts'iu Je) d'url lingot d'or et d'un vêtement rayé et tissé d'or. Alors on établit des commanderies et des Fous-préfectures, on institua des préfets et des sous-préfets, on leva des taxes et on imposa des corvées, on appliqua le gouvernement et la civilisation comme dans les provinces chinoises.
La treizième année (1276), le royaume de Mien; (Birmanie) précipita une foule de plusieurs myriades d'hommes montés sur des
Sai-tien-tchee chan-sseu-ting 4` P , T, le Sayid-edjell de Raschid-
uddin, vécut de 1211 à 1279; il fut gouverneur du Yun-nan de 1274 jusqu'à sa mort, soit
pendant six ans. Il eut pour successeur dans ces fonctions son fils aîné Nasr-uddin i
1J J, le Neseradin de Marco Polo. Voyez ce qu'en disent YuLE.et CORDIER (Marco
Polo, 3e édition, t. II, p. 104) et BRETSCHNEIDER (Mediaeval Researches, t. I, p. 271). — D'après Raschid-uddin, Sayid-edjell était natif de Bokhara; l'histoire des Yuan (chap. CXXV)
en fait un descendant du Peighember /JJj lLa .1R , c'est-à-dire de Mahomet désigné
par le mot persan qui signifie le Prophète. Dans le Si che ki de Tchang ?ö (1259 p. C ),
Peighember est transcrit e (BRETSCIINEIDER, Mediaeval Researches, t. I,
p. 141); dans l'inscription de 1764 publiée par DEvÉRIA (Journ. As., Nov.-Déc. 1897), on
trouve la transcription Yl '~~ p~ i1[Ioll
Ce titre de tsong kouan est celui qui fut dès lors héréditaire dans la famille Touan jusqu'à la fin de la dynastie mongole.
Cf. .Nan tchao ye che, trad. SaINSON, p. 115.
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