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0161 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 161 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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41   INSCRIPTIONS E't' PIECES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   133

(Kuluk khan), de l'Empereur Pou-yen-tou (Bouyantou khan), de l'Empereur Ko-kien (Guéguen khan), (il a été prescrit que, pour ce qui concerne) les ho-chang (religieux bouddhistes), les ve-li-k'o-wen (religieux nestoricus), les sien-cheng (religieux taoïstes) et les ta-che-

.      man (danishmend, religieux musulmans) 1), aucune sorte de réquisition
ne leur serait imposée, mais qu'ils invoqueraient 2) le Ciel et prieraient pour la longévité (de l'Empereur); ainsi a été dit. — Maintenant, nous nous conformons à (ce qui a été dit) dans les prescriptions de ces édits antérieurs, (à savoir) qu'aucune sorte de réquisition ne serait imposée (à ces religieux), mais que pour nous ils invoqueraient le Ciel et demanderaient le bonheur; voici ce qui est dit 3) :

Cet édit est donné pour qu'ils le possèdent au taoïste Tchang Tö-lin, grand maître qui comprend la justice, qui observe la droiture, qui est profond et parfait, directeur4) et censeurs) du temple consacré au T'ai-chan, Pic de l'est, (temple) qui se trouve à T'ai-ngan tcheou, ainsi qu'à ses confrères. Dans les édifices religieux et dans les habitations de ces (religieux), que les courriers officiels ne séjournent pas, que les fournitures en chevaux de poste ne leur soient pas prises, que les taxes commerciales et les taxes foncières ne soient pas données (par ces religieux). Pour tout ce qui leur appartient: seaux et terres, jardins et forêts, moulins, literie, et n'importe

  1. Sur les ta-che-man ou danishmend, voyez Teoung pao, 1904, p. 382, n. 5. — On remarquera que les édits de 1311, 1314 et 1335 ne mentionnent pas les Musulmans.

  2. Dans notre texte, le mot   est évidemment fautif et il faut lire

'   3) Dans ma traduction des édits de 1311, 1314 et 1335, j'ai traduit   comme

signifiant «ainsi, a été dit». Il me semble cependant que la traduction «voici ce qui est dit»

est plus correcte. En effet, c'est en général le mot 3k qui, dans ces textes, est la marque

du passé ; l'absence de ce mot paraît donc un indice que la phrase E :   n'est pas au

passé.

  1. Sur l'expression

  1. ,'expression

paraît être ici le titre d'un sous ses ordres.

, voyez T°oung pao, 1904, p. 370, n. 8.

signifie «attirer l'attention du quelqu'un sur ses fautes». Elle

supérieur chargé de surveiller la conduite des religieux placés