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0025 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 25 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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371 INSCRIPTIONS ET PIÈCES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   17

affranchis des réquisitions et des taxes. Qu'on se conforme à cela 1). — Année kouei-wei (1223), du mouton ÿ), troisième mois, [sceau impérial 3)] jour».

Dès que Teh' anq-tch`ouen fut arrivé en Chine, vraisemblablement pendant le séjour qu'il fit dans le monastère Tch`ao-yuan kouan à Sivan-houa fou ri4 , il s'occupa de mettre en

à se développer et c'est ce qu'exprime le mot a.». â ft   A' iA

to-nrQ9K4OR-W1

. — Par extension, on a appliqué l'expression II et aux religieux qui, par leur science et leur vertu, jouent dans le monde le même rôle que la sagesse parfaite; mais, s'il convient de se rappeler ce sens primitif du terme, il est bien certain, d'autre part,

que l'expression # et a fini par désigner simplement un religieux supérieur aux autres, un directeur de temple. C'est ce qui légitime son emploi dans l'édit deTchinghiz

khan ; c'est aussi le sens de «directeur» que nous attribuerons•à l'expression If er.

qui se rencontre plusieurs fois dans les pièces officielles que nous traduirons plus loin (nos XII, XIII, XV). C'estencore ce sens qui me paraît le mieux convenir dans le passage

Yi-tsing parle des it   ~z~.- * , c'est-à-dire des religieux qui sont à la tête des

temples (voyez cependant la note de TAKAKUSU, A record of the Buddhist Religion, p. 117, n. 3).

  1. Dans l'expression 1t 11-~ , le mot   paraît avoir eu à l'origine le même

sens que '   «règle, prendre pour règle». 1t   signifie donc proprement : «qu'on

prenne cela pour règle, qu'on se conforme à cela». Encore aujourd'hui, dans le style officiel, certaines notifications se terminent par cette formule ; c'est ainsi que, dans un petit volume

intitulé Règles essentielles du monde des fonctionnaires   « tvJ (chap. II, p. 1-2),

je relève quatre spécimens d'ordres adressés par un sous-préfet à ses inférieurs au moment

d'entrer en fonctions ; tous quatre se terminent par la formule   it «qu'on se con-

forme à cela». D'autre part cependant, cette expression, dans le style administratif moderne, est souvent employée avec un tout autre sens et est placée à la fin d'une citation de dépêche officielle pour marquer la fin de cette citation; on la traduit alors par les mots: «voilà ce que nous avons reçu».

  1. Les Mongols se servaient régulièrement du cycle des douze animaux pour désigner les années. On trouve quelques exemples de cet usage dès l'époque des rang, mais ils sont rares; cf. roung pao, Série II, vol. V, 1904, p. 210.

  2. Le sceau officiel était apposé en surcharge sur la date; voyez Dol cuments de l'époque mongole du prince ROLAND BONAPARTE, pl. XII, n° 1, od il est réellement apposé, et pl. XIII, n° 1 et 2, où sa place est simplement indiquée. Il empêchait souvent, comme ce dut être le cas dans l'édit que nous traduisons, de discerner quel était le quantième jour du mois.