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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0122 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 122 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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102   ED. CHAVANNES.   10

.Tche n'eut à sa disposition que les remparts (élevés par Chen) Pou pour briser (l'élan des) barbares 1). Cet exemple clairement probant du passé mérite d'être considéré. Maintenant, quand la terreur règne chez nos voisins, ue faut-il pas absolument avoir recours à des moyens de défense?» 2)

Quand l'honorable (Yun) eut reçu ces ordres, il y donna tous ses soins. Etant arrivé à Yi, il constata que les murailles étaient misérables et qu'on ne pouvait se confier en elles. Alors, en combinant des plans, (il vit que), à moins de deux li de la préfecture, il y avait uu cirque de montagnes qui étaient toutes des parois escarpées et des falaises à pic; à l'intérieur pouvaient tenir dix mille. familles; des sources jaillissantes et des citernes dans le roe étaient inépui- sables. Après avoir marement examiné (cet emplacement), l'honorable (Yun) s'écria: QIl n'y a pas de position stratégique plus forte!»

Il s'empressa d'en aviser (Hou Pao-wen) qui, à son tour, en informa l'Empereur 3), et obtint un décret eu vertu duquel un million de

pièces de monnaie tirées du trésor public était accordé à la préfecture.

On rassembla des travailleurs et on fit le compte des matériaux; ou brisa les rocs et on transporta la terre. En profitant de la dis-

position des montagnes, on édifia un rempart ininterrompu qui décrit un circuit de plus de dix-huit mille pieds; on y fit des créneaux

semblables aux dents d'un peigne; on y fit des portes semblables à des ailes; il s'enroule étroitement le long des montagnes. En avant des

  1. Sur la résistance que le général Tsang Tche opposa aux armées des Wei dans la ville de Hiu-gi, en l'année 451, voyez le Tseu tche t`ong kien et le Tong kien kang mou, cette date.

  2. Littéralement : avoir recours au moyen d'arracher le mûrier isa . Allusion â une ode du Che king (Kouo fong, livre XV, ode II, str. 2) dans laquelle un oiseau raconte comment, afin de défendre son nid contre les ennemis, il a arraché des

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racines de mûrier

3)

l'Empereur.

pour en barricader les issues.

littéralement « la salle du temple ancestral»; cette métaphore désigne