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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0033 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 33 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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379 INSCRIPTIONS ET PIÉGES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   25

If

dictoire 1); si réellement ils ont fabriqué récemment de ces livres qui disent des choses mensongères, on remettra (ces livres) au ,.Grand Maître Na-mo; quant aux sien-chenq (religieux taoïstes) qui auront fabriqué ces livres faux, Pou-lclie-eul, en sa qualité de juge suprême, après les avoir vaincus dans une discussion contradictoire tenue en sa présence en un même lieu, prononcera leur châtiment; s'il faut l'appliquer avec indulgence ou sévérité,

-g-1lt~~:~5~

«des taxes de n'importe quelle sorte» (nos IX, X, XIII) ;

t* ,   ± Yi   J   /: 1151 (0 VI) «les textes de

n'importe quelle sorte qui ont été gravés dessus». — En second lieu, le terme ken-Li

ou le j se place après un nom de personne soit au singulier, soit au pluriel, et paraît n'avoir d'autre sens que d'indiquer qu'il s'agit en effet d'une ou de plusieurs personnes;

ainsi :    i~   «l'impératrice-douairière» (n° XI);    ijî j.

«le maître du dhytna Kin-tchao» (no XV);   ~ J~Z   «les ho-chang» (no VI);

teJ «les officiers de l'armée» (nos IX, X, XIII); M. CL. HUART, à qui j'ai signalé cette particularité linguistique, a bien voulu me suggérer une explication hypothétique en m'écrivant : «Ken•ti n'aurait il pas quelque rapport avec le turc kendou, icendi=soi-même?» Si on admet cette explication, ken-ti aurait donc proprement le sens de

«en personne». — En troisième lieu, le mot /   se place très souvent â la fin des

phrases pour exprimer l'idée que le fait qu'on énonce «existe, est réel»; ainsi :( _

7   :f:   N J rip /   «ce sont toutes des paroles importantes de

l'école du dhyâna» (no X I); kt   «on y a fait des additions et

des retranchements et elles ne sont plus uniformes» (no XIII). — Enfin le mot rof

est un simple son a qui se met â la fin d'une phrase pour soutenir la voix et pour indiquer qu'une autre proposition ayant quelque lien avec la précédente va être énoncée; ce caractère a donc une valeur purement phonétique, et, aujourd'hui, on écrirait plutôt Ikq

1),t'   j . Le mot ' p paraît impliquer le sens de «se produire», «tel

nA «il arrivera

est le fait qui se produit ou qui arrive». Voyez plus loin :

que ces sien-cheng seront sévèrement punis». Dans l'édit de 1281 (no VII) :   ed

gr ' A. «il arrivera qu'ils seront punis de la même peine». — Dans la pièce

qu'on prononcera leur châtiment». Cf. dans l'édit de 1258 (no IV):    et 9

%   «quand il est arrivé que les ho-chang et les sien-cheng ont

tenu des discussions contradictoires». w   /   2   2   «il arrivera

no VI:

tr '* ff ;8 4

«de quelle peine n'arrivera-t-il pas qu'on les

frappera par décision judiciaire?»