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Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 | |
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1 |
28 ED. CHAVANNES. 382
«Maintenant, les sien-chenil ') disent que la doctrine taoïste est la plus élevée; les sieou-teai 2) disent que la doctrine des lettrés est la première; les tie-sie 3) servent Mi-che-ho et disent qu'ils obtiennent la vie céleste; les ta-cite-man 5) invoquent l'espace 6) et remercient le Ciel des dons qu'il leur fait. Si on examine avec soin leurs principes, toutes (ces religions) ne sauraient être égalées au Bouddhisme». L'Empereur alors éleva la main et dit en se servant
~
II
Ili
Cf. p. 377, n. 3.
Le terme sieou-ls`ai désigne les lettrés.
Tie-sie est la transcription du mot persan tersa qui désigne d'une manière générale les infidèles et est plus spécialement appliqué aux chrétiens. Voyez sur ce terme les notes de PALLADIUS (Chin. Rec., vol. VI, p. 106), YULE (Cathay and the way thither, p. 205, n. 1), BRETSCHNEIDER (Mediaeval Researches, vol. I, p. 66, n. 160), DEVÉRIA (Journ. Nov.-Déc. 1896, p. 399, n. 2). — Sans entrer dans le détail d'une érudition qui serait ici de seconde main, je rappellerai 1° que, en 1221, Tchang-tch`onen fut reçu à Louen-rai
$.0., , à l'Est d'Ouroumtsi, par le chef des Tie-sie IF! 14 ; — 2° que,
dans l'inscription Nestorienne dite de Si-ngan fou (781), la phrase 1 t`Jr
IU J` a été interprétée par SCHLEGEL (T`oung pao, vol. VI, p. 533-534)
comme signifiant «même parmi. les Tersa (Chrétiens) les plus purs et les plus désintéressés
on n'avait point encore entendu parler d'une telle perfection»; — 3° (lue les ouvrages Id
mahométans écrits en Chinois désignent les Chrétiens sous le nom de 7 `o-eul-sa
!4t
(ou ) f--~ , ce qui est confirmé par le témoignage de Trigault (PALLADIUS, YULE);
— 4° que le nom de Tharse par lequel Hayton l'Arménien désigne le pays des Ouïgours, et le nom d'écriture Tarsique par lequel Jean de Montecorvino désigne l'écriture ouïgoure, ont été rattachés à ce même mot persan Tersa (cf. YULE, loc. cil).
Le nom de Mi-che-ho = Messiah, le Messie, a été rencontré jusqu'ici dans deux autres textes chinois: 1° dans l'inscription Nestorienne dite de Si-ngan fou où il est écrit
qp ; 2° sous la forme eg P :Ut , dans l'anecdote relative à la malheureuse collaboration du prêtre Nestorien King-Ming (Adam) avec le religieux bouddhiste Prajtaa (cf. TAK KUSU, dans T`oung pao, vol. VII, p. 590).
7'a-che-man est la transcription du persan Danishmend = un homme instruit (cf. PALLADIUS, op. cit., p. 105, n.); les ta-che-man sont les mollahs musulmans. -- Parlant des Mahométans de Samarkand, Tehang-1 ch' ouen dit que leurs docteurs sont appelés
, ,f6 . —
ta-che-ma Les Ta-che-man sont assez souvent cités par l'histoire des
Yuan qui écrit leur nom ta-che-mi 1 , tandis que le Yuan che lei pien a
conservé la transcription régulière |
L'expression u- doit désigner l'appel à la prière que le muezzin lance dans
l'espace du haut du minaret. 7ch`ang-tch`ouen a noté cette coutume (BRETSCHNEIDER, Med. Res., t. I, p. 91, n. 234).
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