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Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 | |
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1 |
369 INSCRIPTIONS ET PIÈCES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC. 15
naires de tous lieux 1) : Dans tous 2) les édifices religieux et habitations où on pratique la conduite 3) (conforme aux enseignements de la religion) et qui dépendent du solitaire divin 4) Keieou, sont des hommes qui passent leurs jours à réciter les textes des livres saints et à invoquer le Ciel; ce sont des gens qui demandent pour l'Empereur une longévité de dix mille fois dix mille années. C'est pourquoi, toutes les réquisitions ou les taxes grandes ou petites, j'interdis qu'on les leur applique 5). Puisque ceux qui dépendent du Solitaire divin K`ieou sont des gens qui sont sortis du monde 6), leurs édifices religieux et habitations en tous lieux, j'ordonne qu'on
1)az h 4. Nous rencontrons ici pour la première fois cette syllabe
mei 4 qui revient constamment dans les documents officiels de l'époque mongole et qui est simplement la marque du pluriel des noms de personne ou des pronoms. Elle me paraît être l'équivalent exact de la syllabe men 'f I I qui joue aujourd'hui le même rôle dans la langue chinoise parlée. Quelle est l'origine de cette finale qui est en elle-même étrangère au génie de la langue Chinoise? C'est un problème que nous ne sommes pas encore en mesure de résoudre; mais il est intéressant de voir que cet usage remonte au moins jusqu'à l'époque mongole. Dans les textes que nous traduisons, on trouvera en foule
des expressions telles que celles-ci: % «les sien-cheng (religieux taoïstes) »;
l
I\ «ces ho-chang (religieux bouddhistes)» (n° IX);~ «ces
gens» (nos VI,, X et XIII); lin «nous» (n° XIII); «nous» (n° IV), etc.
2)a 41-I~ | «tout ce qu'il y a de». Dans ces textes, le mot TA est l'équiva- |
lent du moderne.
L'expression j , qui est appliquée ici au Taoïsme, est d'un emploi fréquent
dans les livres bouddhiques pour indiquer le fait de pratiquer une conduite conforme aux préceptes de la religion.
el')'(W . Cette expression désigne un docteur taoïste.
. La même idée
est exprimée de la manière suivante dans les édits de 1311, 1314 et 1335:
}IX); ~ ~ .~qw
~ (n° -Vl~i
(nos X et XIII) «qu'aucune taxe, quelle qu'elle soit, ne leur soit imposée». — I)ès ce premier édit de Tchinghiz khan, nous voyons apparaître une idée qui sera répétée dans les édits de 1311, 1314 et 1335 (n0s IX, X et XIII): si les religieux sont exemptés de taxes, c'est parce qu'ils rendent service à l'Empereur en attirant sur lui les bénédictions du Ciel.
6) C'est-à-dire: qui sont entrés en religion. Le terme chinois M est la traduction
du terme sanscrit parivraja1ea.
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