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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0038 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 38 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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qui   LES CASTES INFÉRIEURES.

des figures 139-141, il a répandu ses cheveux sous les pieds du Bienheureux. La scène prend ainsi tout à fait les allures d'un vyakarana (cf.I, p.275) comme si le brigand d'aujourd'hui était destiné à devenir un des Buddhas de l'avenir, et cette contamination avec la n prédiction de Dîpankara n cadre singulièrement avec le rôle que le cas singulier d'Angulimâla devait plus tard jouer dans la doctrine mahâyâniste ('). Le fragment du musée de Berlin (fig. 3o5) ne nous le montre — et encore très imparfaitement -- qu'au moment où il se lance contre le Maître. Nous l'apercevons également de dos, la main gauche tenant toujours la gaine et la main droite repliée le glaive. Mais ici sa coiffure caractéristique laisse voir, plus clairement que sur la figure 304, qu'elle est bien faite, conformément à la légende, d'une a guirlande de doigts n coupés à ses victimes (2). Si l'on met à part ce signe particulier qui ne fait que traduire le surnom d'Angulimâia, on constatera que son costume se réduit au pagne des gens de basse caste.

A côté de ces personnifications de la force physique, nous devons ranger les soldats, également assez fréquents sur nos bas-reliefs (fig. 31, 2o1-204, 292) : mais cette fois ce n'est plus dans leur musculature, c'est dans leur costume que nous avons cru rencontrer des détails empruntés à la vie réelle, depuis le lourd harnachement des mercenaires grecs jusqu'à l'équipement léger des auxiliaires indigènes (cf. I, p. 402-404). Nous retrouverions par exemple dans les textes comme sur les monuments (fig. 3o6; cf. fig. 227, 270, 373, 110 2) leur glaive large et généralement court(s). De même leurs cuirasses nous avaient déjà rappelé les

les traits de l'armée de Mira, d'une fleur de. lotus. Toutefois M. J. Ph. VOGEL reconnaît dans ce détail la «couronne de doigts, dont il va être question. C'est là un point dont l'examen direct de la pierre permettrait seul de décider.

(1) Cf. KERN, Histoire du Bouddhisme indien, t. II, p. 4o9.

  1. HIUAN-TSANG (loc. laud.) spécifie bien qu'il s'agit d'une couronne.

  2. ARRIEN, Indica, XVI (cf. NÉARQUE dans STRABON, xv, 1, 66 : rteczatpav lif)LaTekv Tphruvv), dit que la longueur de ces épées nne dépasse jamais trois coudées,, (soit environ lm 35) : elle n'en atteint pas deux sur les monuments de