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0188 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 188 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LES CASTES MOYENNES.

(me-XI1e siècles). Il est vrai de dire que M. Strzygowski, tout en signalant cette dernière analogie, veut au contraire «que le motif ait pénétré (de Byzance) jusque dans l'Inde, d'où le bouddhisme l'aurait transporté au Turkestan n. C'est qu'il regarde les choses de l'Ouest, et nous de l'Est, et chacun suit le prolongement naturel de sa perspective. Toutefois il nous permettra de faire observer que les dates respectives de ces divers morceaux marchent moins dans son sens que dans le nôtre (I).

LE TÉMOIGNAGE DES MONNAIES. Avec le maigre appoint de cet unique devaputra ajouté à la pléthore des Pâncika et des Ilâritî, nous pourrions considérer notre enquête archéologique sur la classe moyenne des divinités gandhâriennes comme terminée; car que faire autre chose que d'examiner de notre mieux, à la lumière les uns des autres, les monuments et les textes dont nous disposons? Si nous voulions cependant ne rien négliger, il nous faudrait encore passer une revue, au moins superficielle, des monnaies. Sur ces objets d'usage courant et si chers à nos Vaiçyas qui les thésaurisaient avec tant de zèle, peut-être découvrirons-nous quelque allusion à leurs goûts et à leurs idées. Il est même légitime de s'attendre à ce que les nombreuses divinités qui, de l'aveu commun, y sont représentées, nous renseignent sur leurs croyances et leurs dévotions favorites. Mais c'est là , on le conçoit, un problème d'interprétation qui intéresse dans son ensemble toute la numismatique de l'Inde. Lors même que la compétence spéciale ne nous ferait pas défaut, nous ne saurions prétendre le résoudre ainsi au passage.

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(I) Rappelons encore un fronton des grottes d'Udayagiri, des chapiteaux corinthiens malheureusement très mutilés (musée de Calcutta, provenant de LoriyânTangai), et un spécimen de Mathurâ publié par M. J. Ph. VOGEL (A. S. I., Ann. Rep. 1909-10, pl. XXVIII c). Cf. GRiJNWEDEL, Zeitschrift für Ethnologie, Heft 6: 19 0 9, p. 5o6, fig. i 3, et A ltb. Kult. T uric.,

fig. 67 ; cf. BAYET, Art byzantin, fig. 16i ; VAN BERGHEM et J. STRZYGOWSKI, AM da, p. 352. On trouve en fait la même disposition des chevaux sur un bas-relief d'Entrains (E. ESPÉRANDIEU , Recueil général des bas-reliefi de la Gaule romaine, I. III, p. 259, n° 2273) et elle doit remonter

un prototype classique commun (cf. A. S. I., III, pi. XXVIII, 2 ).