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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0047 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 47 ページ(カラー画像)

キャプション

[Photo] Fig. 313. YAKṢA FLANQUANT UNE BASE DE STÛPA. Museum für Völkerkunde, Berlin. Hauteur : o m. 27.

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doi: 10.20676/00000285
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PARIAS ET DÉMONS.   23

des Yaksinis qui décorent les piliers de Barhut ou les jambages de Sânchi (fig. 469 et su v.) comment ne les reconnaîtrions-nous pas au Gandhâara, alors qu'ils jouent le même rôle de fausses caria

tides ou d'atlantes et ornent également des soubassements de stûpa (fig. 313-314 , 324- 325, 335-338 ; cf. fig. 8488, 1 o4-1 o6). Les putti ou antorini qui s'ébattent au pied de certaines statues (cf. fig. 364 à 386) nous révéleront bientôt leur qualité d'« enfants de Yaksas n : comment ne pas leur donner le même nom quand ils lutinent tout pareillement des lions (fig. 9 1 ), s'alignent sur des frises (fig. 1o3), portent sur l'épaule de pseudo-guirlandes(') (fig. 1 1 6118) et s'y montrent, entre deux ondulations, avec les ailes au dos ? Pourquoi les bouddhistes n'auraient-ils pas dénommé cc Yaksas n ces Eros,

alors que les chrétiens les ont baptisés «Anges II (2) ? Sur les deux dernières des sept scènes bachiques que nous avons reproduites, ce sont d'incontestables Nâgas qui font la fête (fig. 132-133), alors que, par nature, on les aurait crus buveurs d'eau : il y a toutes les chances du monde pour que, sur les figures 128-131, ce

FIG. 313.— YAKSA FLANQUANT UNE BASE DE STGPA.

Museum für Völkerkunde, Berlin. Hauteur : o m. 97.

(') Nous aurons à revenir plus bas (p.185), à propos des joyaux des gens de haute caste, sur la véritable nature de ces longs boyaux décoratifs en qui nous reconnaîtrons, fort à propos, des bourses.

(2) Ainsi s'expliquerait le caractère à la fois gréco-bouddhique et gréco-chrétien , en même temps gandhârien et syriaque, des anges de Mirân (Sir A. STEIN, Ruins of desert Cathay, t. I, pi. IV, p. 458).