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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0103 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 103 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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FEMMES ET FÉES.   79

le reste retombe en tresse sur la nuque (fig. 378; cf. la danseuse vue de dos au premier plan des figures 179 et 447) : ou bien

ils se roulent en pyramide sur le sommet, ou le côté de la tête (fig. 162, 234 , 241t) : mais dans les deux cas, les tresses comme les torsades sont maintenues par des réseaux de filigrane et de perles (muktd-jdla).

L'effet d'ensemble de tous ces atours est, il faut l'avouer, plus curieux qu'esthétique, et mieux fait pour piquer la curiosité de

l'ethnographe que pour ravir d'admiration les esthètes. Sans vou-

loir écraser les productions de l'école gandhârienne par le rappel de chefs-d'oeuvre classiques, on ne peut du moins s'empêcher

d'opposer à ses beautés indigènes, déparées par tous ces soi-disants ornements, la noble simplicité de telle des figures qu'elle a imitées de l'antique (fig. 131, 33g, 379, 386) et où il semble que ses clientes auraient pu prendre une leçon de goût. Du moins, sous cette influence, se seraient-elles davantage conformées à notre goût européen : c'est tout ce que nous voulions dire. Mais admettons que nous soyons sur ce point meilleurs juges que les intéressées elles-mêmes : encore ne faudra-t-il pas oublier que c'est leur faire tort que d'instituer uniquement la comparaison entre leurs robes et leurs coiffures et celles qui respirent encore une grâce toute hellénique. Il siérait de regarder également de l'autre côté, c'est-à-dire vers l'Inde propre, et nous constaterions aussitôt que cette fois le rapprochement leur est aussi favorable que tout à l'heure il l'était peu. D'abord, elles ne sont pas outrageusement décolletées comme leurs soeurs de Barhut, de Sârtchi ou de Mathurâ (fig. 472 et 473). Celles-ci se contentent d'un paridhâna de mousseline et se dispensent même fréquemment de l'écharpe pour ne revêtir leur torse que de bijoux : à ce costume plus que sommaire, les femmes de l'Inde du Nord, plus chastes, — plus frileuses aussi, et pour cause — ont ajouté la tunique. En même temps et pour les mêmes raisons elles ont adopté des étoffes plus épaisses, apparemment de laine, à travers lesquelles le corps transparaît moins et qui se