国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0208 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 208 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000285
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

184   LES HAUTES CASTES.

piste (1), nous devons également remarquer que nombre de personnages laïques tiennent, ordinairement de la main gauche, un objet susceptible de se replier en forme de boucle et qui, dès l'abord, ressemble à un collier ou à une couronne souples, en tout cas à un bijou. Les dernières fouilles de Sahri-Bahlol en ont fourni de nombreux exemples, dont le plus clair est reproduit sur la figure 393 (cf. fig. 1129). Comme d'habitude, il est fait d'écailles de métal imbriquées et fermé en son milieu par un médaillon fleuri; même il semble qu'un lien le rattache, du côté opposé au fermoir, soit au pan du châle, soit à la ceinture de la dhotî. M. le D'' D.B. Spooner (2), à l'attention de qui il s'est imposé, a émis l'hypothèse que c'était tt une mauvaise interprétation du double pli du vêtement que certaines images saisissent avec la main gauche n. Car, ajoute-t-il, n il est remarquable que là où cette guirlande repliée se présente, la main se tient toujours baissée vers le genou dans la même position que ces mains qui saisissent le vêtement n. Mais les spécimens qu'avait sous les yeux M. le Dr Spooner ne sont pas les seuls qu'il faille envisager. Nous avions déjà constaté (3), bien que sur des photographies insuffisamment distinctes (cf. fig. 76 et ho6), que cette espèce de sachet, évidemment détachable, se tient indifféremment des deux mains. Nous inclinons désormais à penser qu'il s'agit tout simplement d'une de ces bourses flexibles et de forme allongée que l'Europe connaît également, sorte de petit bissac ouvert en son milieu et fermé soit par des coulants, soit par une boucle. Justement une de nos Hâritî (fig. 383) tient délicatement,

(') MANU, Ix, 277. - Le Lotus de la Bonne Loi, viii (éd., p. 210-211 ; trad. BURNOUF, p. 128 et suiv.), fait aussi allusion à cette coutume de nouer les objets précieux dans l'extrémité du vêtement (vastrdnte, vasanânte). Cette boursouflure caractéristique se remarque encore parfois au bout du chaie des femmes (fig. 318 et 319), ou même de certains Buddhas (fig. 76, 79, 407, 4o8, 443, etc). Dans

ce dernier cas il faut sans doute y reconnaître encore les g a qhi (skt. g ranthi) que les moines sont autorisés (Cullavagga, V, 29, 3) à fixer au coin (ante) de leur manteau, à la seule condition qu'ils ne soient ni d'or ni d'argent.

  1. Arch. Surv. Ind., Annual Report 1907-1908, p. 145, n. 1.

  2. J. A., janv.-févr. 1909, p. 62 et 66, et cf. p. 64.