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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0313 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 313 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LE TYPE DU BUDDHA.   '289

sur celui des Buddhas, par une simple lentille de pierre : quelque chose d'assez analogue en somme à un grain de beauté, ainsi que, sur le vu de leurs oeuvres, nous serions à présent tentés de traduire. Peu leur chaut au début que, de l'aveu commun, elle fût d'une blancheur soyeuse. Il semble toutefois que les donateurs aient bientôt insisté pour souligner ce détail : et c'est vraisemblablement pourquoi l'on aurait eu recours au procédé qui consiste à la marquer par une pierre précieuse enchâssée au front des statues. A supposer que celle-ci fût blanche, comme c'était son devoir, diamant, cristal de roche ou pierre de lune, elle rendait mieux d'éclat de neige et d'argent n~ dont parlent les plus anciens textes — peut-être aussi les faisceaux lumineux que par instants elle était censée émettre (1). Selon certains (2) ce flux de lumière était même constant. Il ne restait plus, pour renchérir sur tant de merveilles qu'à supposer que les rayons qui s'échappent de l'ûrnâ fussent multicolores comme ceux qui s'échappent de la bouche dans le cliché bien connu du cc sourire du Buddha( n. Cela expliquerait indirectement que I'Anzitâyur-dhydnasûtra voie dans I'ûrnâ d'Avalokitêçvara toutes des couleurs des sept joyaux (4) n et que la coloration de la pierre varie encore à l'heure actuelle au front des Buddhas japonais (fig. 582). Il n'est pas moins intéressant de noter que le procédé remonte sûrement jusqu'au Gandhâra même : car nous trouvons sur plus d'une statue le creux — naturellement vidé par la cupidité des hommes — où la pierre, vraie ou fausse, s'enchâssait jadis (cf. fig. 395, 45o, 575, etc.).

L'usnisa. — Les diverses données relatives à l'ûrnâ se laissent ainsi enchaîner de façon assez cohérente. Au contraire le second signe nous paraît avoir été l'occasion d'un curieux quiproquo. Si l'on demande aujourd'hui le sens d'usnîsa, tout indianiste répondra

(') Lalita-vistara, début du chapitre xxi; cf. Lotus de la Bonne Loi, éd., p. 6; trad. BURNOUF, p. 4.

(') BEar., Rom. Leg., p. 179.

GANDHIRA. - II.

(3) Divydvaddna, p. 67, etc., où I'ûrnd parfois résorbe une partie de ces rayons

(ibid., p. 69, I. 5).

(d) S. B. E., XLIX, p. 187.

19

tarNIyeeIe NATIONALE.