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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0144 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 144 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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120   LES CASTES MOYENNES.

soUveniriiU,Eresoin rafraîchi par: le revers .des monnaies bac-

trienn   léS Motifs. du Zeus au long sceptre ou du Poseidh au
trident 0).-: Cômme . dans toutes les. oeuvres du GandhAra, nous retrouvon.s àJ.anälyseIes deux mêmes éléments, l'un d'importation héliénistique'et l'autre dé .production locale : et, comme toujours aussi,: c'est l'heureux équilibre de • te compromis qui fournit les chefs-d'oedevre,: Ou 'du moinS les .oeuvres sortant {le l'ordinaire médiacrité.:Mais c'est également le' cas, ou jamais, de nous défier de nos habitudes et ,surtOut de notre 'promptitude d'esprit européennes.' Nous aussi,- nous-devons nous appliquer, dans Miterprétation de 'ces œuvres Mixtes, à: tenir la balancé égale entré1 les deux parties coMposantes; QUelques touches empruntées it la vie indigène.ne Suffisent pas' .à faire un portrait historique; de vagues ressemblances avec tel 6u terhabitant de l'Olympe grec ne donnent pas davantage dans l'Inde brevet de divinité (2). La statue de Lahore .n`e Ouvait 6tre pour: -nous qu'un roi ou un dieu : en fait elle n'est ni Fun- ni l'autre. Aussilierr, mieux vaut partir du• principe que nous. ne devinerons janiais tout seuls. r L'identité de ces images hybrides; c'est; anx témoignages bouddhiques eOntemp.orains, inscriptions Natives; qu:livres sacréS, 401 'appartient de la fixer; et c'est pourqUoi n'oui reivons p1u&iirqu'A:.iious incliner quand ces

derniers; interrogés, iious.ont répondu   si haut, ni si bas; entre
les deùx ; -c'est Nificika, le général des génies.

SA DOUBLE ÉVOLUTION. 'Qu'est–ce-T.1'mi texte pour un philo-

logue ?   Tôui. Qu'est-ce pourdés peuples illettrés ? — Rien :.et
nous en allons en 'avoir la preuve. Mais déja':nous pouvons imaginer, d'après nos T;ropres im^pressicins, les 'sentiments des fidèles du

0) Cf. par exemple P. GARDNER, Cat., pl. IV, 1, et V, 1, 'ou nos pi. III, t, et

IV,   Ainsi: s'expliquerait le caprice de
l'artiste qui sur la figure. 387' et la pi. V, 8 et 12 a Itransiormé la pique. Wen. sceptre.

(2) De lierne le fait de ressembler, de loin, à Athènè: (fig. 342) ou à Dèmèter (fig. -314) -ne garantit pas le moins du monde que notis..aphs affaire'à une véritable déesse.