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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0201 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 201 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LES NOBLES ET LES ROIS.   177

que celui-là contemple le cortège des nobles Licchavis.... C'est tout pareil (1).11 L'école du Gandhâra, comme celle de l'Inde centrale, s'est chargée de vérifier cette parole du Maître; elle aussi ne connaît qu'un seul type pour les rois ou les dieux. Il est vrai de dire de l'art indien ce qui est écrit du paradis d'Amitâbha, n qu'il n'y a chez lui aucune différence, sauf de nom, entre les dieux et les hommes (2) ndu moins parmi les hautes castes.

S I. LES NOBLES ET LES ROIS.

Il suffit d'ailleurs de feuilleter les scènes de la vie du Buddha pour se rendre compte de l'aspect uniforme que présentent tous les personnages de distinction. Quand il s'agit de deux rois, comme Çuddhodana de Kapilavastu (fig. 150-151, 160-161 et 231-233) ou Bimbisâra de Râjagriha (fig. 188 [?] et 227), passe encore pour leur ressemblance. Après tout on ne saurait demander à nos artistes de leur prêter après coup des physionomies individuelles, ni, d'autre part, attendre d'eux la naïveté de leurs confrères de Barhut, dont tout l'artifice, pour distinguer Prasênajit d'Aj-ataçatru, ne va qu'à mettre leur nom sur un écriteau. Mais, à l'intérieur d'un même panneau, on ne peut pas davantage distinguer ces rois du reste de leur famille ou de leur cour, ce qui est déjà plus grave. De même on s'explique aisément que rien rie différencie le Bodhisattva, au temps de sa dernière jeunesse (fig. 175 à 187), de tel autre prince Çâkya, comme par exemple de son demi-frère Nanda (fig. 231-237), et l'on passerait encore condamnation sur l'impossibilité de relever aucune distinction entre les Licchavis de Vaiçâlî (fig. 2110) et les Mallas de Kuçinagara (fig. 277-280 (3) : en somme il s'agit toujours de ksatriya, vrais ou prétendus, et en tout cas de grands seigneurs. Mais nous sommes déjà prévenus

(I) Makâvagea, vl , 3o, 5; Mahâvastu, I, p. 262 ; Mahäparinibbâna-sutta, II, 17. (2) Sukhâvati-vyîcha, S 8, 4, et S 2o.

GAI,DH1ßA. - II.

(3) Nous avons déjà signalé, I, p. 56o, le caractère plus réaliste de ceux de la figure 279.

12

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