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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0276 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 276 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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252   LES HORS CASTE.

représentant d'après nature les diverses catégories de castes ou de professions. Dans le nombre figure en bonne place celle des sddhu, les «gens de bien ", ainsi qu'on appelle par une généralisation peut-être excessive tous les religieux hindous actuels('). Or telle est encore la multiplicité des sectes, et leur diversité se reflète si bien dans la bizarrerie des accoutrements, qu'une cinquantaine de spécimens ne suffirait pas à épuiser les types de cette seule série. On n'en demandera pas tarit, pour ce qui est du début de notre ère, aux artistes du Gandhâra, et on leur sera déjà fort reconnaissant d'apporter, au milieu d'une si inextricable confusion, le plis petit contingent d'images précises. A prendre comme eux les choses en gros, nous avons déjà vu de quelle manière les documents écrits les présentent : aux laïques s'opposent les clercs; ceux-ci à leur tour se partagent entre brahmanes et çramanes : enfin, parmi ces derniers les Tîrthyas font un vif contraste avec les bouddhistes. De ceux-ci, les bas-reliefs nous en montrent à foison. Nous ne saurions donc mieux faire que d'essayer, pour commencer, d'identifier quelques représentations sires de moines hétérodoxes ou d'ascètes brahmaniques. Le peu que nous en trouverons sera une nouvelle contribution de l'école à l'élucidation des vieux us et coutumes de l'lnde du Nord.

LES ASCÈTES BRAHMANIQUES. - En fait de brahmanes, il semble logique de débuter par celui qui est, si l'on peut dire, la graine de tous les autres, à savoir le jeune étudiant ou novice (brahmacdrin ou mdnava). Les bas-reliefs ont eu de fréquentes occasions de nous le montrer. Tantôt c'est un être surnaturel qui en revêt incidemment la forme, tel Indra lors de l'entrée solennelle è Râjagriha (fig. 2 2 9-23o)(2) ou le Naga Êlâpatra, lors de sa visite au Bienheu-

0) On sait que le nom de fakir, par lequel les désignent couramment les Européens, devrait être réservé aux religieux musulmans.

(2) Nous pensons, à présent, qu'il faut

y joindre la fig. 256 b (cf. I, p. 590): la stèle en question a justement pour dessein de réunir différents miracles qui tous ont ce caractère commun de s'être passés à Râjagriha ou dans le voisinage.