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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0280 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 280 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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256   LES HORS CASTE.

sont visiblement les a seize Po-lo-yen r, du Sutrdlankdra, etdans le coeur desquels il y avait des doutes difficiles à résoudre r,. Ils composent la Pdrdyanaka-samiti, la n réunion des Pârâyanas n du Mahâvamsa et représentent les seize brahmanes questionneurs du vieux Sutta-nipdta 00. Par surcroît ils sont rendus d'une façon véritablement admirable.

Ce type uniforme revêt ainsi des personnages de noms fort variés. Sur la figure 168 , comme nous en avons déjà fait la remarque, puisque c'est bien le Bodhisattva qui occupait le milieu du panneau (cf. fig. 46o), le brahmane ne peut guère être que le chapelain du roi Çuddhodana amenant la fiancée (). Si c'était au contraire le Buddha que nous eussions dû restituer par la pensée au centre de la composition, nous aurions eu affaire au parivrdjaka Mâkandika(3), offrant au Bienheureux sa fille Anupamâ. Or tel est justement le cas sur deux scènes complètes, dont l'une est nouvelle (fig. 433) et dont l'autre (fig. 11311 b) nous avait échappé. Ces répliques prouvent la popularité du motif et l'on conçoit aisément que le détachement du Maître, refusant une aussi belle fille, pût faire l'édification des fidèles. Quant à l'acte inconsidéré du père, le texte l'explique par la beauté personnelle du Buddha, seul pareil à la a Sans-pareille : mais il n'en resterait pas moins incompréhensible, si l'on ne savait d'autre part que la coutume s'était perpétuée chez certaines sectes Vaisnavas de réserver à leurs chefs religieux les prémices de leurs filles 0). Son geste est d'ailleurs des plus expli-

  1. Sûtrâlankâra, trad . Ed. MURER , p. 2o5 (les Po-lo-yen ont été déjà identifiés par M. Sylvain Liu, J. A., juil.août 1 go8, p. 117); Mahâvamsa, xxx, 8o; Sutta-nipâta, v ((id., p. 179-2o9; trad., p. 184-213).

  2. Cf. t. I, p. 328, et t. II, p.74, n. 3. Quant à la seconde femme debout au premier plan, le kama'ulalu à la main et les oreilles, le cou, les bras, les chevilles libres de tout bijou, elle nous offrirait

un spécimen unique à notre connaissance. mais infiniment vraisemblable, de parivreijikâ ou religieuse brahmanique.

  1. Dans le Divydvaddna, p. 515 et suiv., Mâkandika semble un nom propre; mais Mâgandika ou Magandika serait, d'après l'Anwuttara-Nikâya, un nom de secte (voir les références données plus bas, p. 26o, n. 2).

(h) A. BARTH, OEuvres, I, p. 205. — Peut-être faut-il rappeler également à ce