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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0130 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 130 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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106   LES CASTES MOYENNES.

et tardive d'une bande de cinq cents moines : il s'agit d'improviser leur repas avant l'heure canonique. Or midi va être sonné sur le gong (gandi). Qu'à cela ne tienne : la vieille mère d'un frère lai se met en devoir de brûler de l'encens devant une icone miraculeuse : n Le grand sage , lui dit-elle, est entré dans le nirvâna, mais, du moins, il existe encore des êtres comme toi ... Viens à notre aide... n On ne saurait avouer plus ingénument que, dans les occasions pressantes, mieux vaut invoquer un génie vivant qu'un Buddha mort.

SA DESCRIPTION. - Quelle était cependant cette divinité, apparemment aussi subalterne que secourable ? Pour dépister les manifestations extérieures de ces superstitions, volontiers ignorées de la littérature indienne, nous n'avons guère d'espoir que dans les observations faites sur la vie réelle par les pieux archéologues chinois. Aussi, apprendrons-nous avec un vif intérêt que Yi-tsing a rencontré cette image dans tous les grands monastères de l'Inde et qu'elle tenait à la main a une bourse d'or ». Cet attribut se passe de commentaires et la signification en est claire dans toutes les langues : remarquons seulement que le culte du génie, porteur de cet aguichant symbole, a dû particulièrement fleurir dans les cercles où le Bouddhisme recrutait le plus clair de ses adhérents — comme continue à le faire le Jaïnisme. C'est un milieu de marchands qu'évoquent le plus souvent les légendes : chefs de caravane ou banquiers, armateurs au long cours ou boutiquiers sédentaires, tels sont les personnages les plus habituels des avadâna; c'étaient autant d'adorateurs acquis d'avance au dispensateur des richesses. Notons encore que Yi-tsing fait voisiner ce dernier, dans le réfectoire ou sous le porche du couvent avec une autre déité du même ordre, mais celle-ci féminine, Yaksinî comme il est Yaksa, et dont la fonction propre est de donner des enfants. Disposant à eux deux des deux choses que désire le plus le commun des hommes, à commencer par les Indiens, on conçoit que leur manque de