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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0202 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 202 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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178   LES HAUTES CASTES.

(I1,p. 8 i ) que le même type est également attribué aux plus riches d'entre les bourgeois, ces çrêsthin ou banquiers qui représentaient à la cour des princes la puissance financière de leur temps. Aussi serions-nous bien empêchés, par exemple, pour attribuer l'une ou l'autre qualité aux personnages de condition qui, sur la figure 25o, sortent à grands pas de Çrâvastî. Ce ne sont pas davantage les bas-reliefs qui nous aideront à choisir entre les deux versions qui veulent, l'une, que le père de l'enfant sauvé des mains du Yaksa Âtavika ait été le roi, et l'autre, le banquier d'Atavî (cf. I, p. 507, n. t, et fig. 252-253). Nos perplexités seraient les mêmes, aussi bien au Gandhâra qu'à Barhut, entre le prince Jêta et le prévôt des marchands Anâthapindada (fig. 239-2110), si l'aiguière du donateur ne désignait ce dernier ('). Le personnage même de l'empereur cakravartin n'a en propre que les emblèmes accessoires de l'éléphant et du parasol (fig. 265). Bref, ces dévots updsaka, qu'ils soient nobles ou seulement riches, rentrent tous, tant qu'ils sont, dans la formule dont la figure 35o, en raison mime de la médiocrité de sa facture, nous a déjà donné l'expression la plus sincèrement approchée.

COSTUME ET PARURE. - La principale cause de cette monotonie est, plus encore que l'uniformité du type et de l'attitude, celle du costume. Cette mode commune, que nous avons tout de suite constatée chez les femmes, règne également sur l'habillement masculin des hautes castes, et, comme pour les gentes dames, une seule description suffira pour tous les gentlemen. Sur le nombre des pièces dont se compose leur costume, nous ne sommes pas cette fois réduits au témoignage des étrangers. Il suffit de lire la Kddambarî pour constater qu'en sortant du bain le roi revêt r deux vêtements blancs r : et, en effet, selon la remarque du Buddha-carita, r même

0) Sur la richesse du costume et des   pindada quand il va faire sa cour au roi,

parures habituellement portés par Anâtha-   voyez le préambule du Jdtaka n° 53.