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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0197 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 197 ページ(カラー画像)

キャプション

[Photo] Fig. 391. LE TAUREAU ENTRE LE SOLEIL ET LA LUNE. Musée de Lahore, no 567. Provenant de Jamroud. Largeur du détail : o m. 33. Pour l'ensemble, cf. A.M.I., pl. 127, ou J.I.A.I., 1898, pl. 12, 1.

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doi: 10.20676/00000285
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LES D11 MINORES.   173

d'abondance et le dieu au caducée et au pétase qu'un lien purement platonique. La preuve qu'elle aussi les marie, c'est que —bannissant par exception l'image royale — ils occupent à eux deux, comme on voit sur la planche IV, 7-8, l'avers et le revers des mêmes monnaies (i). Apparemment Azès ne pouvait rendre plus opportun hommage aux croyances favorites de la majorité de ses sujets. Il

FIG. 391. - LE TAUREAU ENTRE LE SOLEIL ET LA LUNE.

Musée de Lahore, n° 567. Provenant de Janeroud. Largeur du détail : o 33.
Pour l'ensemble, cf. A.411.1., pl. i27, ou J.I.A.1., 1898, pi. 12, 1.

serait en tout cas difficile de souhaiter relations plus étroites et de résister à la force singulière de persuasion qui émane d'une association aussi constante. Pourquoi le céler ? Nous cédons à la tentation de reconnaître Ilâritî et Pâncika dos à dos sur ces monnaies, de même que nous les avons reconnus côte à côte sur les sculptures (2) : ou bien, c'est qu'il nous faut renoncer à entendre le langage des

l'W Il s'agit des monnaies déjà citées de Manès (GARDNER, p. 71, n° i 9 ; revers sur pi. XVII, 4) et d'Azès (V. SMITIH, 0. 17111, 15, et GARDNER, pl. XIX, 2 et 3) : sur ces deux dernières, pour qu'il n'y ait pas de jaloux, il y a échange de revers et d'avers entre le génie et la fée.

(2) Peut-être même les trouvons-nous aussi côte à côte sur les monnaies. On

peut, ce nous semble, rapprocher des fig. 379-381 le groupe debout au revers des monnaies de Zeionisès (pl. IV, 16 , cf. G., pl. XXIII, 4; Su., pl. IX, i4). L'indéniable ressemblance de la figure masculine du revers avec le satrape de l'avers n'est pas, comme on a vu (II, p. 119), une objection contre son identification avec Pâncika. Comparez enfin notre pi. IV, 14.