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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0060 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 60 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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36   LES CASTES INFIRIEURES.

notre motif gandhârien. Peut-être n'est-il pas in que d'authentiques Garud.as avaient gardé à Sânc (fig. 1166) leur forme d'oiseau de proie, ainsi qu direct du gigantesque oiseau Roc des Mille et un en soit de même au Gandhâra, il suffit que so cc roi des oiseaux" (2) ait évoqué aussitôt à l'espr l'aigle de Zeus. Reste l'autre moitié du problème. ment à l'aigle grec de n'emporter dans ses se serpent, ainsi qu'il le fait encore aujourd'hui sur caines; et c'est d'un serpent, il est vrai polycéphal également sur la figure 1166. D'où a pu venir l'id contraire, enlever de préférence des N'Agas à fo réponse apparaît clairement à la seule inspection le créateur du motif du cc roi des oiseaux ravissant avait d'avance l'imagination hantée par le souven à l'aigle» de Léocharès.

L'impression, parmi les premiers interprète même si forte qu'on voulut voir dans le gro

réplique du modèle grec et qu'on se crut en pré mède indien : seulement il avait changé de sexe fisance d'une pareille explication n'échappa pas

sur des raisons purement indiennes. Sans doute faut-il aussi compter avec l'appoint des légendes indigènes relatives à la férocité du Kchien céleste', , ravisseur d'enfants (cf. W. DE VISSER, The Tengu, dans Trans. A.S. Japan, xxxvI , part u, notamment p. 3o , 87 et 91). — Peut-être convient-il de rappeler à ce propos ce que nous dit Philostrate de la haine des montagnards du Caucase indien contre l'aigle (Vie d'Apollonios de Tyane, u, 3).

(') Façade postérieure du linteau médian de la porte Est (cf. Les bas-reliefs de la porte orientale de Sânchi, dans Bibl. de vulgarisation du Musée Guimet,

t. XXXIV, 191o, ressemble d'ailleu

perroquet qu'à un

(2) Cf. par e

p. 125-126; 344, encore noter que I phale, prêté à Ga

(A. GRÜNWEDEL,

107), a été retrouv dans ses fouilles Ann. Rep. 1912-1

et que sous le do

Upagaruda il fait d

dhique l'objet d'u

S. BEAL, Rom. Le