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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0206 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 / 206 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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182   LES HAUTES CASTES.

leurs griffes (fig. 394) ou dans leurs gueules (fig. 392) tiennent des pendeloques de perles. Viennent ensuite, comme pour les femmes, deux colliers, l'un rigide et dont l'original était sans doute incrusté de fleurs de pierreries, et l'autre long et souple, fait de chaînettes finement tressées. Ce dernier se termine par un médaillon soutenu tantôt par deux amours (pl. I et fig. 411, tantôt par deux dragons (fig. go) ou seulement par des têtes de monstres ressemblant assez à des crocodiles (fig. 413). Sur l'épaule ou sous le bras droits passent une ou plusieurs chaînes garnies de coulants et portant suspendus deux ou trois de ces étuis où l'on enferme des charmes et qui sont toujours en usage dans l'Inde, comme dans tout l'Orient. Nous en avons vu notamment au Kaçmîr qui reproduisent exactement les modèles anciens. Les bras étaient ornés de bracelets surmontés de plaques. De simples anneaux, souvent accouplés, serraient le poignet. Sur les doigts se montrent souvent des bagues. Les chevilles, à la différence de ce qui se passe pour les femmes, seraient toujours dégagées, si les sandales la grecque n'étaient encore un prétexte à bijoux. Tantôt (pl. I et fig. li i 5-4 18, etc.) elles étaient retenues par des lacets de perles que réunissait sur le cou-de-pied une tête de lion; tantôt leurs semelles claquantes ne tenaient, comme il arrive encore aujourd'hui, que par une sorte de champignon introduit entre le gros orteil et le premier doigt et dont l'épanouissement faisait également l'objet d'une décoration plus ou moins élégante (fig. 1119).

Sandales, bagues, bracelets, colliers, médaillons, tout cela est depuis longtemps connu : en revanche nous hésitons un instant sur la véritable destination (le l'objet dont le poids étire habituellement l'extrémité gauche du manteau et qu'à première vue nous avons pris pour une espèce de gland (cf. ci-dessus, II, p. 18o). Brisé sur la planche I, il s'est particulièrement bien conservé sur la figure 417; et là, il ressemble si fort à la bourse emperlée de la figure 377 que nous ne pouvons nous défendre de penser à la coutume qu'ont toujours eue les Indiens de se servir, en guise de