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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3 |
D'IBN BATOUTAH. 171
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AVENTURE EXTRAORDINAIRE DE BALABAN.
uY On raconte qu'un fakir de Bokhâra y vit ce Balaban ,
qui était de petite taille et d'un extérieur chétif et méprisable. Il lui dit : « Û petit Turc! » ce qui était une expression indiquant du mépris. Balaban répondit : « Me voici, ô
ol mon maître. » Cette parole plut au fakir.« Achète pour moi,
reprit-il, de ces grenades », et il lui montrait des grenades
1 qui étaient exposées en vente sur le marché. «Très-bien »,
répliqua Balaban; et tirant quelques oboles, qui étaient tout
Il ce qu'il possédait, il acheta plusieurs de ces grenades.
Lorsque le fakir les eut reçues, il lui dit : « Nous te don-
1 nons le royaume de l'Inde. » Balaban baisa sa propre main
(c'est là une manière de saluer) et répondit : « J'accepte et
if je suis content. » Cette parole se fixa dans son esprit. Ce-
pendant il arriva que le sultan Chems eddîn Lalmich en” voua un marchand, afin qu'il lui achetât des esclaves à Samarkand, à Bokhâra et à Termedh. Cet individu fit l'acquisition de cent esclaves, parmi lesquels se trouvait Balaban. Lorsqu'il se présenta avec eux devant le sultan , tous
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