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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3 |
3.10 VOYAGES
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et que depuis il avait regretté son voeu. Quand il se pré- Yi sentait devant le cheikh pour le saluer, celui-ci lui rappelait
sa promesse, et lui ordonnait d'y satisfaire. Pareille chose tiÿ s'est passée un grand nombre de fois, et le cheikh 'Aly est il renommé sous ce rapport.
Lorsque le kàdhi Djélâl eddîn alafghàny et sa peuplade s'insurgèrent c,ans ces contrées, on avertit le sultan que le $ cheikh Alhaïdary avait prié pour le juge susnommé; qu'il lui avait donné sa propre calotte, et on assurait même qu'il lui avait prêté serment. Le souverain ayant marché en per- iIi sonne contre les rebelles, Djélâl eddîn s'enfuit. Alors le sultan partit, et laissa en sa place, à Cambaie, Chéret almolc, émir bakht, qui est un de ceux qui arrivèrent avec nous chez le monarque de l'Inde. Il lui commanda d'ouvrir une enquête sur les gens qui s'étaient révoltés, et lui adjoignit des jurisconsultes pour l'aider dans les jugements à intervenir.
Émir bakht se fit amener le cheikh 'Aly alha'idary; il fut établi que ce dernier avait fait cadeau de sa calotte au juge rebelle, et qu'il avait fait des voeux pour lui. En conséquence, il fut condamné à mourir; mais quand le bour-
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