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0494 Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3 / Page 494 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000219
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454   VARIANTES ET NOTES.

dans son sein fussent épuisées. Les soldats de Djenguiz khân ayant fait pleuvoir les flèches sur ce saint personnage, un trait l'atteignit à la poitrine. Lorsqu'il eut retiré cette flèche de la plaie, l'oiseau de son âme prit son vol vers les jardins du paradis. On dit que le cheikh Nedjm eddîn, au moment de son martyre, avait saisi un Mongol par les cheveux de devant (pertchem). Lorsqu'il fut renversé à terre, dix personnes ne purent tirer cet homme de ses mains. A la fin, on coupa les cheveux de l'infidèle. C'est par allusion à ce fait que Méwlânâ Djéiâl eddîn Roûmy (cf. Voyages d'Ibn Batoutah, t. 1I, p. 282-284) a dit:

Nous sommes au nombre de ces hommes considérés qui prennent la coupe, et non de ces pauvres malheureux qui embrassent une taille mince; de ces hommes qui, d'une main , se versent (lift. boivent) le vin pur de la foi, et, de l'autre , saisissent les cheveux de l'infidèle.

Le martyre du cheikh Nedjm eddîn arriva dans le courant de l'an

née 618 (1221 de J. C.).

(Ms. persan de la Bibi. impér., fonds Gentil, n° 69, t. 13 r°. Cf. Djami , Vies des Soûf s, ms. persan n°112 , fol. les Notices des manuscrits, t. XII, p. 416, note, oh on lit

ou Khabbâb, c,4 t, au lieu d'Abou'l Djonnâb, khond, Vie de Djenguiz khan, texte persan , Paris, Didot, 139.)

P.11 (i). Dans ce passage, le sens dec~.r•~ semble être celui de «servi en grains»; probablement, l'auteur a voulu dire crue, non-seulement les grenades étaient servies tout ouvertes, mais que claque grain avait été retiré de 'a cellule qui le renfermait.

s

P. 13 (1). Au lieu de   les mss. 909 et 911 portent .)   .

Ibid. (2). On voit, par ce passage, que les mille dirhems dont parle Ibn Batoutah étaient ce que notre auteur appelle ailleurs (t. TI, p. 65 et 373374.; cf'. ibid., p. 401, t. III, p. )4. , etc.) dînârs dirhems ou dînârs d'argent. Quatre de ces pièces de monnaie équivalaient à un dînâr d'or du Maghreb. Quant aux véritables drachmes du Kiptchâk, on a vu plus haut (t. II, p. 372) qu'il en fallait cinquante ou soixante pour faire un dînâr du Maghreb. Ibn Batoutah dit plus loin (t. III, p. 106, 107 et 426) que le dînâr de l'Inde (ou tengah) équivalait à deux dînârs et demi de son pays.

P. 16 (1). Au lieu de ciy   , le ms. 908 porte   .

P. 19 (1). En place de   ?, les mss. 909 et 911 donnent   a,

Ce mot et les trois suivants manquent dans lems. 9o8.Ibid. (2). Telle est la leçon que fournissent nos quatre manuscrits, ainsi que l'abrégé

III, fol. 1 2 v°,
139 v°, 140 r°;
Abou'' Kliibâb

(; et Mir-

1841, p. 138,