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0501 Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3 / Page 501 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000219
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VARIANTES ET NOTES.   461

p. 149 (i ). Les voyelles du mot (.550.-

.59 v.;w sont ainsi marquées dans le ms. 907, mais nous n'oserions en garantir l'exactitude. D'après Shake-spear, qui cite pour son garant Adam, en ajoutant un signe de doute, le mot co &Le mandwi, signifierait «une espèce de grain ». Il ressort de trois passages de Firichtah, que le terme (.550..;.* désignait «un marché aux grains», ce qui est parfaitement d'accord avec le texte d'Ibn Batou-

taû. Voici les propres paroles de l'historien persan :   .•. () J~,s ~:l~.o

c -?`y(cS5(.,%1/4.° Lso,-i.sa Vly   )(il,, «Ii nomma inspec-

teur du marché aux grains, que l'on appelle, dans la langue indienne,

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mandouy, le Méfie Kaboûl. » (T. I, p. 196); ~ ~,~   b-.i 35) ysb

a, ul,   c4 s I~ V) J do 12.11 Isr:o >> cs~   f ~s I9

« Chaque jour on mettait sous les yeux du sultan le tarif des grains, et on lui faisait connaître en détail toutes les transactions commerciales qui avaient quelque rapport avec le mandouy. Si un léger relâchement se glissait dans l'exécution des règles établies, les délinquants et les agents du mandouy étaient punis du dernier supplice.»(Ibid.,p. ßg7). cs`'~?J' ~9v ~( oJ ... .% «Chacun achetait du grain au mandouy. » (Ibidem.) —Ibid. (2). On voit plus loin que Bédjâliçah était le nom d'une station peu éloignée de Canodje. L) {,,ä

J;.-;-e: ~ »-~ ßj, J - r J J; e: LJ J   ts (~,~

(Ms. goy, fol. 53 r°.) Il nous paraît convenable, d'après cela , de

modifier un peu notre traduction, dans laquelle nous avions supposé que la porte de Dihly, dite d'Albédjâliçah , devait son nom au cimetière situé dans le voisinage. Ii nous semblait, en effet, qu'il devait en être de cette porte comme de celles de Mandouy et de Djoul (de gul «fleur», en persan), qui avaient emprunté leur nom, la première au marché aux grains, la seconde aux vergers ou jardins, dont elles étaient voisines. Il est plus probable que la porte qui fait l'objet de cette note était nommée porte cl'Albédjâliçah, parce qu'elle était située dans la direction de la localité de cc nom, Nous ne sommes, d'ailleurs, pas éloignés de croire que, dans le

texte d'Ibn Batoutah, il y a quelque chose d'omis, comme les mots sc.-1 après is3Po.1 f Isv~ cils. Dans cette hypothèse, il faudrait ainsi

traduire : «g° la porte d'Albédjâliçah, à l'extérieur de laquelle s'étend un des cimetières de Dihly. C'est un beau, etc.»

P. 173 (1).

est la leçon que présentent tous les mss. ; mais il