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0102 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / Page 102 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000237
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LES PROPAGANDES RELIGIEUSES

celui de Zeus debout, tenant le foudre, sur celles d'Hèlioklès et de Gondopharès. V. également (sauf à la corriger par les remarques ci-dessus) une note sur La Ville de Kdpiff dans J. A., janv.-mars 1929, p. 175-6. — STRABON,Geogr ., xv, I, 69.

  1. (Do). Cf. supra p. 26o et infra p. 287.

  2. (Do). V. dans AgbG., des figurations de Brahrnd fig. 152. 154-6, 212-5, 264-5, 405-12, etc., et une statuette d'Héraklès, fig. 476. Le médaillon représentant Dionysos est reproduit dans C. H. I., I, pl. XXXI. Pour le reste il suffit de renvoyer aux planches et à l'index du Catalogue de P. GARDNER. — En ce qui concerne le Poséidôn d'Antimaque (P. GARDNER, pl. V, I-3), lequel (à la différence de celui de Manès et d'Azès, ibid., pI. XVII, 1, et XIX, to) ne foule du pied aucun • river-god s, nous ne croyons pas avec W. W. TARN (The Greeks in Bactria and India, p. 90-I) qu'il faille y chercher une allusion à une victoire navale sur l'Oxus, hypothèse des plus problématiques, mais bien au fait beaucoup plus simple et plus frappant que, dans leurs campagnes contre la Parthie, les Gréco-Bactriens avaient un moment atteint les bords de la mer Hyrcanienne

(i. e. Caspienne).

  1. (P. 266). V. P. GARDNER, Cat., pl. VII (quadrige du Soleil sur monnaie de Plato; cf. les remarques et les renvois de W. W. TARN. The Greeks in Bac ria and India. p.2II); pl. XXVI, 2 (Hélios), XXVII, 4 et Io; XXVIII, t (Meiro, Miiro, Mioro) sur monnaies de Kanishka et d'Huvishka, etc. — A. K. COOMARASWAMY, La Sculpture de Bodh-Gayd (Ars asiatica, t. XVIII), pl. LIII, 2. — Recherches archéologiques au Col de KhairKhaneh, par MM. J. HACKIN et J. CARL (Mémoires de la Dél. arch. fr. en Afgh., t. VII, Paris, 1936), pl. XIV-XVI. — Pour Multân et son temple, prière de se reporter à l'article cité supra, p. 215, note 6. — Sur la citation d'Athénée

(I, 27 D), cf. Camb. Hist. Ind., I, p. 422. — Sur l'udfcyavEsha ou s costume nordique • de Silrya, cf. la note de

M. Râmâprasdd CHANDA dans Arch. Surv. India, Ann. Rep., 1924-5, p. 524 et pl. 36 d. — Des brahmanes-mages de Multân rapprocher les brahmanes solaires • (St)rya-dvija) de la Sdrada Inscription from Hund (Und) dans'Epigr. Indica, July 1933. Cf. aussi ci-dessous p. 33o,et n'oubliez pas l'existence dans l'Inde de nombreux adorateurs du Soleil (Saura). Le roi Harshavardhana, de l'aveu de Hivan-tsang, menait

presque de front le culte du Buddha, de Çiva et du Soleil.

  1. (P. 267). Sur le dieu lunaire, V. P. GARDNER, Catal., pl. XXVI, I (Sélènè, personnage masculin), 9 (Mao); XXVII, 3, etc. et associé avec Miiro, XXVII, 24. Cf. AgbG., fig. 83, et les Antiquités bouddhiques de Bdmiydn par A. GODARD, Y. GODARD et J. HACKIN (M. D.A.F. A., t. II), pl. XXII. — Pour l'Artémis radiée, V. P. GARDNER, p1. III, I, et XVI, 4, et pour Nanaia, pl. XXVI, 3, II ; XXVII, 5, etc. — Sur les Sacées, V. S. LANGDON, The Babylonian and Persian Sacaea (J. R. A. S., janv. 1924), et B. C. MAZUMDAR, The Sumerian Sacaea and its Indian form (Ind. Antiquary, déc. 1933, p. 233) . — Vaut-il la peine de remarquer que les trois divinités mentionnées ci-dessus comme ayant des attaches locales dans la région indo-iranienne, Mitra, Mâh et Andhita, sont justement celles que nous savons avoir été le plus populaires en Irân, depuis l'Arménie jusqu'à la Bactriane, aussi bien au temps des Arsacides que des Achéménides ? Voyez les témoignages réunis par M. J. U. UNVALA, Observations on the Religion of the Parthians (Bombay, 1925), p. 16 s. — Au contraire, pour s'expliquer à quel point le Veretraghna des monnaies de Kanishka se trouve dépaysé dans l'Inde du Nord en dépit de son doublet védique Vritrahan, il suffit de se reporter à l'étude si nourrie de MM. E. BENVENISTE et L. RENOU, Vrtra et Vrthragna (Paris, 1934).

  2. (Do). Bhagavad-Gftd, XVI, 6 s. (trad. E. Senart, p. 149 s.); S. Lifvl, Notes indiennes dans J. A. 1925, p. 20 S.;

hdndtigya-Upanishad, vin, 4 et 5 (trad. E. Senart, p. I15). Les personnes qui, hantées par le souvenir des s Tours du Silence • des Parsis, seraient tentées de considérer la coutume décrite par la c hdndôgya-Up. comme plus égyptienne qu'iranienne, sont priées de se reporter aux descriptions des tombes royales, évidemment conçues pour durer éternellement, de Parsagardes, Persépolis et Naksh-é-Rustam, ainsi qu'aux témoignages grecs sur les richesses entassées dans la tombe de Cyrus (ARRIEN, Anabasis, vI, 29). — Pour ce qui est de l'Asura Maya, personnification déifiée des architectes et artistes iraniens enrôlés au service des empereurs Mauryas, cf. infra, p. 33o. — Sur la question des 5 ou 6 gati, consulter P. Mus, Sadgati-kdrikd et Loka-prajhapti (Paris, 1939), notamment p. 29. — Notons que WEBER (Ind. Stud. II, 243, et Akad. Vorlesungen über Ind. Literaturgeschichte, p. 225) avait déjà remarqué que s par Danavas et Asuras nous avons fréquemment à entendre des peuples étrangers. s

III. — LA PROPAGATION DU BOUDDHISME.

Ces remarques vont prendre encore plus de relief si nous continuons à les replacer dans leur cadre. La réaction que nous voyons se dessiner dans l'Inde au lendemain des conquêtes des Achéménides et d'Alexandre a en effet un double aspect, l'un politique et l'autre moral. Sur la vigoureuse poussée qui permit à l'empire fraîchement unifié des Mauryas de récupérer sans coup férir, avec le plus clair des conquêtes de Cyrus et de Darius Ier, les frontières les plus avancées que la péninsule ait jamais connues, nous nous sommes déjà expliqués ci-dessus (p. 208). Mais il ne faut pas oublier qu'en même temps monte, comme une marée, vers le Nord-Ouest un mouvement religieux d'un caractère inédit jusqu'alors. Jailli de la contrée mal brahmanisée et encore plus mal aryanisée qu'était le bassin moyen du Gange, le bouddhisme respire un esprit complètement différent de celui qui régnait dans les sphères, aussi bien intellectuelles que dominantes, de la région indoiranienne. Le contraste entre les deux cultures n'a peut-être pas été mis suffisamment en valeur