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0186 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / Page 186 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000237
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132   LES INFLUENCES ARTISTIQUES

     

Buddha assis en méditation évoque la miraculeuse multiplication de ses images. Au-dessous, dans des cadres supportés par un griffon formant console, se montrent à mi-corps à sa droite Vajrapâni avec son foudre et à sa gauche Hâritt avec sa corne d'abondance. Deux orants nimbés sont agenouillés à ses pieds. — Le haut-relief découvert par M. J. BARTHOUX à Kâpiçi représente l'Adhyêshana, c'est-à-direl' t Invitation à la prédication adressée au Maître par Brahmâ (à sa droite, coiffé de sa chevelure) et Indra (à sa gauche, coiffé de sa tiare). La lèvre supérieure glu Buddha est ornée d'une légère moustache comme sur les panneaux du stûpa de Sikri (cf. Agb G.,fig. 212). I1 est encadré entre deux personnages vus à mi-corps et également très mutilés• à sa droite Vajrapâni, reconnaissable à son foudre, et à sa gauche probablement une femme. Derrière Indra on aperçoit un arbre, puis .un dêva de 'sa suite, agenouillé; la partie gauche correspondante du bas-relief est perdue. Deux trous ronds avaient été ménagés pour recevoir les clous de fer qui fixaient le bas-relief à la maçonnerie. — Comme correctif à ce qui a été dit ci-dessus au sujet du schiste, il convient de noter à Hadda l'emploi exceptionnel d'un calcaire blanc siliceux (cf. J. BARTHOUX, Les fouilles de Hadda, III, pl. XL). — Notons également la trouvaille en Bactriane, près de Kunduz, par M. J. Hackin, de quelques têtes de stuc que nous considérons comme tardives — en quoi nous différions d'avis avec notre regretté collaborateur et ami (Cf. J. HACxIN, L'art bouddhique de Bactriane et les origines de l'art gréco-bouddhique, Bulletin arch. publié par la Section historique de l'Académie afghane, Kâbul, 1937).

— Sur l'aspect Asie oentrale * des antiquités de Bâmyân (et même, pouvons-nous ajouter, du Fundukistân), v. les planches publiées dans les t. II et III des Mém. D. A. F. A. et cf. J. A., avril-juin 1923, p. 360.

  1. (DO). Aucun archéologue européen n'a encore, à notre connaissance, visité le Bajaur. — M. J. Barthoux n'ayant rien publié sur son excursion dans la basse vallée du Kunâr en 1930, on en est encore réduit aux notes de Ch. MASSON (Narrative, III, p. 27-31), qui a remonté la rive droite de la rivière jusqu'au delà de Shiva (v. la carte de notre fig. 36) et signalé chemin faisant quelques e topes •. — Sur la route du Chitrdl, c'est à Katgalla que, d'après les informations que nous avons recueillies, s'arrêteraient les ruines anciennes (Sur la frontière indo-afghane, p. 156). — Sur le Svât supérieur et le Bûnêr le dernier mot est dans le beau livre de Sir Aurel STEIN, On Alexander's Track to the Indus (Londres, 1929), comme le premier se trouve dans son Detailed Report on an archaeological Tour with the Bunêr Field Force (Lahore, 1898; réimprimé dans l'Indian Antiquary, 1899). — Enfin en ce qui concerne le Kaçmlr la preuve décisive a été apportée par les fouilles de M. Râm Chandra Klx à Harwan, au-dessus de Çrinagar (Ancient Monuments of Kashmir, p. 505 s. et pl. XV-XLII) : encore celles-ci ne sont-elles positives que pour une date assez basse (ive siècle). Quant aux têtes de terra-cotta découvertes à Ushkar (ibid., p. 153, et pl. XLVIII; cf. A. S. I. Ann. Rep., 5916-17, part I, p. 12-3 et pl. VI a, b; c), la question se pose de savoir si elles n'appartiennent pas à un prolongement tardif de l'école gandhârienne sur lequel nous avons eu à revenir ci-dessus (P. 347).

  2. (De). Sur le Waziristân, nous possédons à présent un rapport archéologique de Sir Aurel STEIN (Memoirs A. S. I., na 37). — Sur les topes de Vardak, v. Ariana Antigua, p. 117, et Ch. MASSON, Narrative, II, p. 223; cf. Corpus Inscr. Indic., II, part I, p. 165. — Au sujet des pays situés dans le Sud de Kâbul, cf. supra, p. 23r s., 271 et 273. — Notons enfin qu'on nous a montré au Musée de Kâbul des cachets de terre cuite portant inscrite la fameuse

formule du credo bouddhique et qu'on disait provenir de Ghaznî.

5. (P. 309). A quel point cette question du berceau de l'école nous a toujours préoccupé, on peut en juger par un passage de l'Agb G., II, p. 635 s., et une conférence faite à Barnes Court à Simla, le ter août 1919 (The Cradle of griecobuddhist Art, résumé dans le Journal of the Pânjâb Hislorical Society, vol. VIII, no I, p. 96). A cette conférence en répond une autre du même titre faite à Tôkyô, après notre retour d'Afghânistân, devant la Société asiatique du Japon et publiée par la Maison franco-japonaise dans Étudss sur l'art bouddhique, TOkyô [1927], p. 58.

6. (P. 310). Sur ce symposium v. Agb G., I, p. 29, n. 1. — La tendance à ce retour en arrière se marque dans un opuscule de J. HACKIN, cité à la note 2, ainsi que dans la conclusion de son dernier livre (Recherches archéologiques d Bêgram, Paris, 1930, p. 25). — Faut-il rappeler qu'on a trouvé à Délos une protomé (ardha-farîra) de t lion * ou

chien d'Hyrcanie s, ex-voto d'un Gréco-Bactrien (DITTENBERGER, Syll. inscr. gra;c., 2* éd., no 588. Inscription de Délos, no 442, B, 1. 108-109), inventorié en 179 et de nouveau vers 153 av. J.-C. (Bull. Corr. Hellén., XXIX, 1905, P. 532 s. : la lecture de la p. 540, 1. 27 a, a été corrigée par M. P. RovssEL, à qui nous devons cette communication).

7. (P. 311). Le lecteur est prié de se reporter supra à la p. 80 et aux références données dans la note 12 à la p. 80.

8. (P. 313). Il serait trop long d'entrer ici dans leur discussion : on en trouvera un aperçu, avec les références, dans le J. A., juillet-sept. 1938, p. 505•

9. (P. 314). On sait que, sous la pression d'autres nécessités politiques, la possibilité d'admettre un individu né en dehors de la société hindoue dans ce rigide organisme vient d'être de nouveau acceptée par les brahmanes les plus intransigeants — sous condition, il est vrai, de recevoir un sacrement (samskdra) t purificateur s, spécialement créé à cet effet. Le but principal de cette concession des orthodoxes est de tenter de ramener au sein de l'unité hindoue les Indiens convertis à l'islamisme : mais des personnages princiers l'ont aussitôt mise à profit pour épouser légalement des femmes européennes. — Sur les s mixhellènes s,

V. W. W. TARN, loc. latin., p. 38.

10. (P. 319). Pour le détail des conceptions exposées de la p. 316 à la p. 321, nous devons renvoyer à notre étude Sur la conversion au bouddhisme du roi indo-grec Ménandre (publiée dans les Mémoires de l'Ac. des Inscr. et Belles-Lettres t. XLI I I,(p. 218), laquelle constitue avec celle déjà citée, (n. 32 à la p. 212) sur son lieu de naissance des sortes d'ex-cursus au présent ouvrage.

Ir. (P. 323). Renvoyons le lecteur pour l'époque des Séleucides aux ch. Il et xx de l'ouvrage si souvent cité de

W. W. TARN, The Greeks in Bactria and India, et à E. BIKER-MAN, Institutions des Séleucides (in-40, Paris, 1938); pour l'époque parthe à M. M. ROSTOVTZEFF, Doura-Europos and its art (in-80, Oxford, I938); et pour la période sassanide à M. A. CHRISTENSEN, L'Iran sous les Sassanides (in-80, Copenhague et Paris, 1936). On trouvera un compte rendu détaillé de ces quatre ouvrages dans le J. A., juillet-sept. 1938, p. 501-528. — Voyez également pour des vues d'ensemble, P. JOUGUET, L'impérialisme macédonien et l'hellénisation, de l'Orient (Paris, 1926) ; P. RovssEL, La Grèce et l'Orients (Paris, 1938).

r2. (P. 324). Au sujet de l'influence de l'école du Gandhâra nous nous permettons de renvoyer le lecteur au ch. xv1t de l'Agb G., dont nous ne reprenons ici brièvement et sur nouveaux frais que les ch. xv et xvt (origines et évolution de l'école).

t3. (P. 325). Nous devons à l'obligeance de M. H. Seyrig