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0117 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / Page 117 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000237
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LES RÉACTIONS OCCIDENTALES SUR LE BOUDDHISME '

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  1. (P. 269). On peut, il est vrai, noter à ce propos le caractère sanglant de la plupart des jdtaka qui ont fait fortune dans le Nord-Ouest (cf. supra, p. 279) et plus tard en Asie centrale. Mais d'autre part, pour contre-balancer ces diverses remarques, il ne faut pas oublier que vers l'époque du Buddha, après le reflux de la grande invasion scythique du vite siècle avant notre ère, s'élève dans l'Irân oriental, avec ce que d'aucuns ont aussi voulu appeler la * réforme de Zoroastre, une protestation analogue contre les sacrifices sanglants, prônant le caractère sacré du boeuf et traduisant évidemment les voeux des agriculteurs : mais cette protestation n'a pas trouvé un milieu aussi favorable ni connu le même succès que le bouddhisme.

  2. (P. 270) V. Corpus Inscriptionum Indicarum, vol. I, Inscriptions of Açoka, par E. HULTZSCH, p. 36 et 70 et pl. XXXVI.

  3. (Do). Mahdvagisa (Ive siècle après notre ère), xi', trad. W. GEIGER (Londres, 1912), p. 82 S.; Al. CUNNINGHAM, Shilsa Topes (Londres, 1854), p. 119-121 et 317 (inscriptions du 11e siècle avant notre ère); cf. .4gbG., II, p. 410.—Sur le Kaçmir, cf. supra p. 216, la n. 53 à la p. 198. — Faut-il remarquer que dans son x11te édit Açoka ne nomme plus que Kambôjas et Yavanas, comme si l'évangélisation du Gandhâra lui paraissait déjà chose acquise ?

  4. (P. 271). Sur les liens entre le Gandhâra et Tak. haçilâ,

v. Divydvaddna, p. 371 et 407, et supra, p. 215, note 7. — Pour le sens de Yavana (prdkrit Yôna), cf. AgbG., II, p. 449. On sait qu'une inscription de Girnar mentionne comme vice-roi d'Açoka un Yavana Tushâspa que son nom désigne comme Iranien. Nous avons constaté après coup qu'Émile SENART (Inscr. de Piyadasi, II, p. 273) avait songé comme nous à localiser les Yavanas en Arachôsie. — Sur les KambOjas, v. Chr. LASSEN, Indische Alterthurnskunde, I (Ir* éd.,

P. 439: 2° éd., p. 521); Corpus Inscr. Ind., L'p. 1o, et II, p. 35-6; Pdnini, iv, 1, 175; Rdjatarailgini, Iv, 165; Epigr. Ind., I, p. 243; F. H. WEISSIIACH, Die Keilinschriften 'der Achämeniden, p. 5 et 147; Sylvain Lrv1, Quid de Greecis..., p. 26-30; J. A. févr. 1918, p. 49, 118, 128; sept. 1923, p. 82-3; Icon. bouddh. de l'Inde, I, p. 133, etc.

  1. (P. 272). Les deux assertions se lisent à deux pages de distance dans le Divydvaddna, p. 379 (cf. P. 409) et p. 381 : dans le second cas, le moins probable des deux, les monuments auraient dû leur nom au fait qu'ils contenaient tous des reliques du seul vrai Dharma-raja, à savoir le Buddha. On sait que ce dernier se donne lui-même ce titre dans un passage du Sutta-Nipdta, III, 7, 7 (traduit par Fausböll dans les Sacred Books of the East, t. X, p. 102) et que ce passage se retrouve cité dans le Milinda-paiiha,IV, 3, 34 (trad. par T. W. Rhys Davids dans la même collection, t. XXXV, p• 253). — Que par ailleurs il s'agisse bien de stûpa, le contexte et les traductions chinoises suffiraient à le prouver à défaut des ruines. D'après le même texte (p. 381; cf. J. PRZYLUSKI, La légende de l'empereur Açoka, Paris, 1923

p. 243), Takshaçilâ en aurait réclamé six pour sa seule part, à raison d'un stûpa par s crorc * (dix millions) d'habitants; mais elle n'en aurait obtenu qu'un seul.

  1. (De). Cf. AgbG., I, p. 69-7o, et les observations de Sir John MARSHALL dans The Monuments of Seich£, part I.

  1. (P. 273). Sur le stûpa de Mânikyâla, v. AgbG., I, fig. 9 et cf. p. 65 s. Sur la Dharma-rajikâ de Taxila, v. Arch. Surv. Ind., Ann. Rep. 1912-3, p. ro et pl. II; 1914-5, p. 3, etc. — Sur les tumuli s de deuxième classe a des environs de Nagarahâra (Jelâlâbâd), v. Ariana Antiqua, p. 9t.

  2. (Do). V. Corp. Inscr. Ind., II, p. 1-4, pour l'inscription de Théod6ros, et N. G. MAJUMDAR, The Bajaur Casket of the Reign of Menander dans Epigr. Ind., XXIV, janv. 1937, p. I S. —Sur la colline de Pllu-sâr, cf. supra, p. 542, 212, 279, et infra, p. 365.

  3. (P. 274). Cf. P. GARDNER, Calai., pl. XII, 5-7. Le symbole le plus parlant est celui de la roue que tous les sujets bouddhiques de Ménandre ont sûrement interprétée comme étant la roue de la s Première Prédication • de leur Maitre (cf. Beginnings of Buddhist Art, etc., pl. I).

  4. (P. 275). Toute cette discussion a' été reproduite et développée dans une communication adressée à l'Académie des Inscr. et B.-L. en 1942, et publiée dans ses Mémoires, t. XLIII. — Pour la signification de la figuration d'Athènè sur les monnaies de Ménandre, lisez les ingénieuses remarques de M. W. W. TARN, loc. laud., p. 265. L'éminent helléniste nous excusera de ne pouvoir adopter ni sa reconstruction du surnom de Çâkala sous la forme d'Euthymedeia (correction qui sonne on ne peut plus grec, mais n'est nullement nécessaire : cf. P. CHANTRAINE, La dérivation des noms en grec ancien, p. 38), ni non plus l'interprétation, à nos yeux insuffisante, qu'il en donne p. 247-8 et 486-7.

II. (P. 276). Cf. Divydvaddna, p. 436, et J. PRZYLUSKI, La légende de l'empereur Açoka, p. 302-8; P. DEMIÉvILLE, Les versions chinoises du Milinda-panha dans B. E. F. E.-O., XXIV (1924), p. 46; R. GROUSSET, Histoire de l'Extrême-Orient, I, p. S7. — Apollodotos, à qui Ménandre parait avoir été associé par Démétrios dans son entreprise de conquête de l'Inde intérieure, prend aussi constamment le titre de SOtèr-Trâtar sur ses monnaies également bilingues.

  1. (Do). Cf. AgbG., II, p. 432.

  2. (P. 277). V. les références dans AgbG., II, p. 411 s., et cf. ici même, p. 278-9 et infra p. 315, 332.

  3. (P. 278). Epigr. Indica, XXIV, p. 5-6; Corpus Jaser. Ind., II, p. 28; ibid., p. 5o, et Ariana Antigua, p. 7o; cf. E. SENART, J. A. 1890, I, p. 533, n. 3, sur le sens denir-ydtita.

  4. (Do). Sur les s vies parallèles s d'Açoka et de Kanishka bornons-nous ici à renvoyer à AgbG., II, p. 418-6.

  5. (P. 28o). V. Ed. CHAVANNES, Les Pays d'Occident d'après le Wei-lio (T'oung Pao, 19o5, p. 55o, n. 1), et H. MAsPERO, Les origines de la communauté bouddhiste de Lo-yang (J. A. juill.-sept. 1934, p. 87 s.). M. P. PELLIOT ne nous a pas caché que nous lui paraissions ne pas accorder suffisamment d'importance aux textes chinois relatifs aux débuts du bouddhisme chez les Ta-yue-tche et dans la Chine des Tch'ou.

  6. (De). C'est ce que viennent de confirmer les fouilles de M. J. MEUNIE à Shotorak (Mém. D. A. F. A., t. X. p. 7) : s Une seule certitude : aucune sculpture mise au jour n'est antérieure à Kanishka *.

(P. 281). Il s'agit bien d'un s ancien roi s, comme traduisent S. Beal et Th. Watters, et non pas d'un • premier roi *, comme a traduit Stan. Julien.

IV. — LES RÉACTIONS OCCIDENTALES SUR LE BOUDDHISME.

Du fait que nous avons accompagné le bouddhisme d'un bout à l'autre de notre tronçon de route on pourrait être tenté de déduire que nous en sommes quittes avec lui. La meilleure part