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Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

354   LES INFLUENCES

MARSHALL, Arch. Surv. Ind., Ann. Rcp. 1902-3, p. x85 s., et Guide to Taxila, pl. XVI et XVII. (Les médaillons et la figurine publiés sur cette dernière pl. sous les nia a, r et z,

et b, x x et 12, sont, à notre avis, des ornements de turban; quant aux porte-amulettes figurés sous le no a 7, ils sont exactement du même modèle que les tavtz actuels. Cf. Marco Pot°, éd. Yulee, p. 164 et 166.) — Pour les bronzes,

voir surtout les pl. des Ann. Rep. de l'A. S. I. consacrés aux fouilles de Taxila 4912-16) et pour les verreries celles

du t. IX des Mém. de la Del. arch. fr. en Afgh. —Quelques cupules à onguents ont été incidemment publiées. — Sur les gemmes gravées v. les remarques de Sir John MARSHALL, Camb. Hist. Ind., I, p. 647 et pl. XXXIII.

3z. (D0). Cf. les réserves déjà faites sur ce point dans Agb G., II, P. 499 s., et les intéressantes remarques de

M. W. Tarn (loc. laud., p. 356 et p. 437 s.) sur les monogrammes des monnaies indo-grecques et les personnages qu'ils représentent.

33. (P. 34o). On les trouvera dans le fascicule III du t.II de l'Agb G.

34. (P. 342). Sur le reliquaire de Blmarân, aujourd'hui conservé au British Museum, cf. Ariana antiqua, p. 70-1

et pl. II, 2 (pour le vase) et pI. IV, I-3 (pour la pyxide) ;

cf. Corpus Inscr. Ind., II, part I, p. 5o-2, pl. X et Agb G., fig. 7. — Sur l'inscription de Khâravèla, v. Camb. Hist.

Ind., I, p. 535-6, et sur les deux Buddhas inscrits de Loriyân

Tangai et de Hashtnagar, ibid., p. 106 et 117, et Agb G., fig. 5, 477, 478-9. L'image la plus belle et la plus com-

plète reste le Buddha du mess du Régiment des Guides à

Hoti-Mardân (Camb. Hist. Nd., I, pl. XXXIV; cf. Agb G., fig•445) : celle qui sert de frontispice au t. II de l' AgbG.,

est déjà plus massive et plus stylisée. — La remarque en

a depuis longtemps été faite : si des deux statues datées la seconde, bien que postérieure de soixante-six ans à la

première, est néanmoins la plus belle et la plus classique, l'écart dans leur exécution s'explique par leur provenance : elle sort des ateliers de la capitale, tandis que l'autre a dû être sculptée au Svât (cf. Agb G., II, p. 544).

35. (DO). Ces considérations n'ont de valeur probante que si elles s'accompagnent de la vue des monuments. Au

cas où le lecteur voudrait refaire l'expérience, qu'il prenne

la peine d'ouvrir l'AgbG. et de confronter les fig. 445. 452, 477-8 et la pl. II avec la fig. 583, ou la fig. 48o avec les

fig. 455 ou 481 (celle-ci avec l'épaule droite découverte);

puis qu'il suive ro la série des Buddhas faisant le geste de la prédication (fig. 456, encore très classique, 482, 483) et

avec elle la stylisation croissante des cheveux (fig. 576

et II, p. 701) et des draperies (ibid., p. 7o2); 20 les mêmes, assis d'abord sur un trône (fig. 406), puis sur le lotus à mille

pétales (pl. VI, fig. 4o5, 407, 408) et la transformation

concomitante des assistants en Bodhisattvas; 30 et enfin l'accroissement de l'entourage mythologique sur les fig. 458,

76, 77, 459 et 79. Notons de suite que les figurines des coins supérieurs de cette dernière stèle (cf. fig. 78) se relient directement avec le Buddha auréolé de ses propres émanations de la fig. 484 dont il va être question (cf. ibid., p. 69o).

ARTISTIQUES

36. (P. 342). Pour les peintures de I)okhtar-é-Naushirvâu (cf. supra, p. 123), v. le t. Il des Mém. de la Dél. arch. fr.

en Afgh., p. 65 s. et fig. 25. — Cf. pour Jauliân (Taxila),

Mem. Arch. Surv. Ind., n° 7, p. 12 et 14-15. — V. aussi dans AgbG.les fig. 567 (Bénarès) et 568 (Java) et pour la Chine,

Ed. CHAVANNES, Mission archéologique dans la Chine septen-

trionale, p . CXLIV, no* 2S7 et 154, no 269 (Yun-kang) et pl. CLX, no 302 (Long-men). — Les Buddhas de pierre

d'Ajantâ se laissent difficilement photographier, mais v. Beginnings of Buddhist art, pl. XXI, r; et (pour une image du Koirkan, cf. ibid., p. x68, et J. A., janv.-fév. 1909 pl. IV).

37. (P. 344). J. A., fév.-mars 1890, p. 15r. Cf. supra, P. 339. On est prié de se reporter également aux observations faites à Taxila par Sir John Marshall (Guide to Taxila, p. 27 s.).

38. (D°). Ariana antiqua, p. 43; Mem. Arch. Surv. Ind., no 7, p. 6; J. BARTHOAX, Les Fouilles de Hadda, III,

p. 7-8. — Cf. AgbG., II, fig. 81, 308-12, 354-363, 389, 575

et p. 18, 98 s., 584-5. V. encore Monuments et Mémoires (Fondation Eugène Piot), t. VII, pl. VI (Sculptures gréco-

bouddhiques du Musée du Louvre) et Journ. of Indian Art,

vol. VIII, pl. XXVII. — Pour les trouvailles récentes, v. surtout Mem. Arch. S. I., n° 7 (Jauliân), pl. XIX-XXIV,

et Hadda, III (112 pl.). Le t. Il de Hadda est resté en suspens. Voir également à présent les remarques de M. J. MEUNIE, Shotorak (M. D. A. F. A., t. X, p. 66-7) sur l'emploi de la terre et du plâtre, Paris, 1942.

39. (P. 345). V. le Mémoire no 7 de l'A. S. I., p. 12-13 et 22, et pl. XII b, XVI-XVII, XXIV-XXV; et Hadda t. III, pl. XXXIII-XXXIV et XLI-III.

40. (P. 346). Voyez un exemple de l'époque indo-parthe dans Guide to Taxila, pI. XII et p. 72 S. — Sir John MARSHALL

s'est un moment arrêté à la conception d'une école nouvelle pour laquelle il a suggéré le nom d' e indo-afghane • dans le A. S. I. Report, 1930-4, P. 151-2.

41. (P. 348). Pour ce qui est des têtes retrouvées dans le Kaçmir, cf. supra, p. 352, la n. 3 à la p. 308 in fine et

C. L. FABRI, Buddhist Baroque in Kashmir, dans Asia

Magazine, octobre 1939. — On trouvera les références relatives à la diffusion de la décoration en terre cuite dans

les plaines alluviales et tropicales de l'Inde et de l'IndoChine, sur les p. 29-30 des Représentations de jdtakas dans l'art bouddhique (Mémoires concernant l'Asie orientale, Paris, 1919). — Comparez les prudentes réserves déjà faites dans AgbG., II, p. 584 s.

42. (P. 349). V. J. HACKIN, Revue des Arts As.,V• année, no 2. — P. STERN, dans Histoire universelle des Arts, ExtrémeOrient, p. 134 (Paris, Colin, 1930). — Buste provenant de Hadda, dans Monuments et Mémoires, t. XXX.

43.. (D•). Sur tous ces points, v. le Mém. na 7 de l'A. S. I. La citation de Sir John Marshall se trouve à la p. 21.

44. (P. 350). V. les conclusions de notre Madone bouddhique dans Monuments et Mémoires, t. XVII (Paris, 19x0), et cf. Agb G., II, p. 783 s.