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0138 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.2 / Page 138 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000237
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LES PROPAGANDES RELIGIEUSES

I. (P. 286). V. AgbG. II, p. 20o-et, depuis, J. PRZYLUSKI, La place de Mâra dans la Mythologie bouddhique (J. A. janv. 1927, p. I22-3). V. aussi, du même auteur, La Légende

d'Açoka (p. 147, 158, 179) au sujet des influences iraniennes

sur l'ordonnance des enfers bouddhiques et la croyance au millénaire. — Au sujet du démon manichéen de la

Convoitise, lequel correspond à Ahriman-Mira-Satan, cf. Ed. CHAVANNES et P. PELLIOT, Un traité manichéen retrouvé en Chine (J. A. nov.-déc. 1911, p. 523, et à l'index s. v.).

2. (P. 287). Lalita-vistara, éd. Lefmann, p. 39, et cf. AgbG. II, p. 232. Sur les conceptions messianiques qui s'attachent

au nom de Maitreya, consultez notamment S. LÉvi et Ed,

CHAVANNES, Les Seize arhats protecteurs de la Loi (J. A . juill.- août 1916, p. 14-5); le long et substantiel compte rendu

par N. PÉRI de l'Étude sur la Terre-Pure de Maitrlya du

prof. MArsuMOrO (B. E. F. E.-O., XI, 1911, p. 439-457); J. PRZYLUSKI, Légende d'Açoka, p. 176; Sylvain LÉvi,

Maitrlya le Consolateur dans les Mélanges Linossier (Pa-

ris, 1932), t. II, p. 255, etc. Cf. Mahâbadrata, III, 3, 57, la litanie des 188 noms du Soleil se termine justement par

  • Maitrêya le Compatissant * (Karunânvita) et par là même sous-entend l'assimilation de ce dernier avec Mithra, le

  • Sol invictus ►.

  1. (Do). YI-TSING, Records of the Buddhist Religion, etc., trad, Takakusu (Oxford, 1896), p. 14, et cf. p. 38.

  2. (P. 288). Sur le Lokêçvara de Kâpiçf, V. HIUAN-TSANG, J.. I, p. 45; B., I, p. 6o. — Les données iconographiques

continuent jusqu'au bout à confirmer l'assimilation : tandis

que le charitable Lokêçvara est le substitut mahâyânique du Çiva bénin, les formes tantriques de l'amoureux Halâhala

et du furibond Trailokya-vijaya, pour ne citer que celles-là, sont les sosies de ses images érotiques ou terribles. Cf. Iconogr. bouddh. de l'Inde, I, p. no et 172-3; II, p. 36-7 et 57-6o; A. GETTY, The Gods of Northern Buddhism •, p. 59 et 114-6.

  1. (Do). Pour ce qui est de Vajrapâni et d'Avalokiteçvara, cf. supra, p. 255 et 287; et en ce qui concerne

Maiïjuçrï et sa double dérivation du Karttikêya brahmanique et du Paiicaçikha hinayâniste ►, v. Marcelle LALOU, Iconographie des étoiles peintes, etc. (Paris, 1930), p. 66-7o.

  1. (P. 289). Sur les Dhyâni-Buddhas et Amitâbha, v. A. GETTY, loc. laud., p. 28 et 37. — Sur les s cinq Amahrâspandss, cf. W. JAcKsoN, Researches in Manicheism (New York, 1932), P. 79 et 90-2, et Ed. CHAVANNES et P. PELLIOT, loc. laud. (J. A. nov.-déc. 1911, P. 544)• — Le Mahâyânasiiitrâlahkdra (éd. S. Lévi, p. 48; trad. p. 9o), en contestant la possibilité de l'existence d'un Adi-Buddha, prouve l'existence de cette croyance dés le Ive siècle de notre ère. — Sur le prince parthe Ngan Che-kao, V. P. C. BAGCHI, Le canon bouddhique en Chine (Paris, 1924), p. x et xi. — Dans ce cas non plus les confirmations tardives ne manquent pas. Le vocabulaire bouddhique sogdien est tout imprégné de celui de l'Avesta; c'est ainsi, par exemple, que le mot signifiant • paradis s (rywlnrdmn) est la transcription pure et simple de l'avestique rauntnagaro-dmâna. Il n'est que de lire la version sogdienne du Vessantara-jdtaka 'Mitée par R. Gauthiot (J. A., mai-juin 1912, p. 475) pour y rencontrer Brahms. sous le nom de Zarvân. M. E. Benveniste a même cru retrouver Ohrmazd et Zartu>;t jouant le rôle du Buddha (?) et d'Ânanda dans un texte édité par REICHELT (Die Sogdischen Handschriftenreste des British Museums, Heidelberg) et traduit par lui dans le J. R. A. S. janv. 1933,

p. 56. — A propos de l'Amitâbha psychopompe, lisez ce qu'écrit M. F. CUMONT, Les Mystères de Mithra, p. 146 :

  • C'était Mithra, protecteur de la vérité, qui présidait au jugement de l'âme après le décès; c'était lui le médiateur

qui servait de guide à ses fidèles dans leur ascension redoutable vers l'empyrée; il était le Père céleste qui les accueillait

dans sa demeure brillante comme des enfants revenus d'un lointain voyage... ►, et comparez les kakémonos japonais qui nous montrent Amitâbha descendant de son ciel sur un nuage au-devant de son fidèle à l'article de la mort, etc.

  1. (Do). Il suffit de renvoyer ici aux Buddhist and Christian Gospels, now first compared from the originals,

by Albert J. EDMUNDS, edited with Parallels and Notes

from the Chinese Buddhist Tripitaka by M. ANESAKI (third and complete edition, T0ky8, 1905; fourth ed. in two volumes, Philadelphia, Igo9). — V. la bibliographie dans

WINTERNITZ, History of Indian Literature, II, p. 402 S.

  1. (P. 29o). V. J. LABOURT, Le christianisme dans l'empire perse sous la dynastie Sassanide (Paris, 1904), notamment p. 147, 165, 189, 326-7; E. R. LAYES, L'École d' Édesse (Paris, 1930), etc.

  2. (P. 291). P. MASSON-OURSEL, Les trois corps du Buddha, dans J. A. mai-juin 1913, p. 581 s. — Sur le Mahâyânaçraddhotpâda, trad. en chinois vers 553, cf. WINTERNITZ, loc. laud., II (Calcutta 1933), p. 361 s., et P. DEMIÉVILLE, Sur. l'authenticité du Ta Tch'eng K'i Sin Louen (Bull. de la Maison franco-japonaise, t. II, no 2; Tôkyô, 1929).

Io. (P. 292). Il suffit de renvoyer d'une façon générale le lecteur aux Religions orientales dans l'empire romain de M. F. CuMONr, et, plus précisément encore, aux textes réunis par lui, en collaboration avec M. J. BIDEZ, sur Les Mages hellénisés (z vol. Paris, 1938).

II. (P. 293). Les deux passages. cités de STRABON se trouvent II, 5, 12 et xv, I, I I. — AL-B1RONI, Chronique, etc. trad. Sachau p. 190.

  1. (P. 294). AL-BiRONi, India, trad. Sachau, I, p. 54; mais c'est à tort que le voyage de Mânî dans l'Inde est placé après son bannissement (cf. F. CUMONr, dans Rev. de l'Hist. des Religions, mai-juin 1933, p. 184, et A. CHRISTENSEN, L'Iran sous les Sassanides, p. 187 et 191); et cette erreur trouble les conclusions de l'excellent article de W. JACKSON, Ming and Metempsychosis dans J. Am. Or. Soc. n° 45, (1925), p. 246-268. — Ed. CHAVANNES et P. PELLIOT, loc. laud. (J. A. nov-déc. 1911, p. 533 et n. 4). — Notons en passant que • l'adorateur de Mazdâh, le divin Perôz, grand roi des Kushâns s, frappe sur ses monnaies l'image du • dieu Buddha ► (HERZFELD, Paikuli, p. 45 et 49-50). — Sur le mot samsâra dans un texte manichéen, v. A. CHRISTENSEN, loc. laud., p. 193.

  2. (Do). — Cf. Ed. CHAVANNES et P. PELLIOT, loc. laud., dans J. A. mars-avril 1913, p. 336-4 et à l'index, et nov.-déc. 1911, p. 571, n. I.

  3. (P. 295). — Sur le motif en Occident du siège vide ou seulement surmonté du livre des Évangiles, cf. Ch. DIEHL, Manuel de l'art byzantin à l'index s. v. Hétoimasie (préparation du trône); et Ravenne, notamment sur la mosaique de la coupole du Baptistère des Orthodoxes (p. 37-38) et de celui des Ariens (p. 45-7). Cf. L. BREHIER, La Sculpture et les Arts mineurs byzantins (Paris, 1936), pl. VIII, I (bas-relief de marbre blanc à Venise); et G. SCHLUMBERGER, Monuments Piot, t. IX, pl. XX (plaque de stéatite), etc. — La coutume indienne nous est attestée par un passage du Divydvaddna, p. 399-402, traduit dans S. LÉvi et Ed. CHAVANNES, Les seize Arhat protecteurs de la Loi (J. A . sept-oct. 1916, p. 289) et J. PRZYLUSKI, Légende d'Açoka, p. 264; on trouvera également retracé dans ces deux ouvrages le développement du culte de Pinclola. — L'analogie signalée ci-dessus entre les images indiennes et byzantines est évidente : réservons pourtant la question d'origine, puisque le culte du trône de Zeus, soit vide, soit meublé seulement du foudre, existait déjà en Crète (HARRISON, Themis, p. 58-9) et