国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0496 Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3
イブン=バットゥータの旅 : vol.3
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3 / 496 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000219
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

456   VARIANTES ET NOTES.

P. 56 (i). Ibn Batoutah distingue ici Nécef de Nakhcheb, dont ii a parlé plus haut (p. 28) , tandis que tous les géographes orientaux considèrent ces deux noms comme désignant une seule et même ville. (Voyez Yakoût, Kitâb almochtaric, édit. Wüstenfeld, p. 391, lig. 9; Soyoûthy, Lobb allobâb, édit. Veth, p. 261, 262, et le lNMérâeic1 alitthilû, édit. Juynboll , t. III, p. 203. ) Sâdik Isfahâny affirme que Nécef est le nom persan de Nakhcheb. Il ajoute que cette ville est aussi appelée Karchy par les Turcs : «Dans la langue mongole, Karchy signifie, dit-il, un palais; car Kébek khân , souverain du Maverâ'nnahr, construisit un grand palais dans cet endroit, et la ville a dû son nom de Karchy à cet édifice.» ('l'he geographical works of Sadik Isfahani, p. 5o , 51; cf. ibid., p. 143; l'Histoire de Timurbec, t. I, p. 3, note, et p. 95; la Bibliothèque orientale, verbo Nekhscheb, et le sultan Baber, cité dans le Journal (les Savants, juin 1848 , p. 339.) C'est à deux lieues de Karchy, vers l'occident, que s'élevait le palais de Zeudjîr Séraï, une des résidences favorites de Tamerlan. ( Histoire de Timurbec, t. 1, p. 258.)

P. 69 (1). L'historien Khondémîr a consacré à ce personnage une notice que nous croyons devoir traduire presque en entier, parce qu'elle confirme, en le complétant sur quelques points, le récit d'Ibn Batoutah : «La crême des hommes pieux, Mewlânâ Nizhâm eddîn Abd arrahîm alkhâfy habitait la ville de Hérât, sous le règne de Mélic Mo'izz eddîn Hoçaïn ; il s'occupait continuellement à ordonner ce qui était permis par la loi et à défendre ce qu'elle prohibait. Sâlâr (le général), qui était au nombre des principaux émirs, montrait une sollicitude parfaite pour corroborer et faire exécuter les efforts et les ordres de Mewlânâ. Méfie Hoçain avait aussi une grande considération pour ce saint personnage;

bien plus, il regardait ses ordres comme des lois décisives   

«Il a été raconté, par des hommes dignes de confiance, qu'au commencement du règne de Méfie Hoçain Curt, un grand nombre de Turcs Ghozz ou d'autres tribus turques habitaient Badghîs, et que, s'étant soustraits à l'observation (les règles fondamentales de la loi musulmane, ils se livraient à l'injustice et à l'erreur. En conséquence, Mewlânâ Nizhâm eddîn écrivit un fetva par lequel il les déclarait hérétiques. Les chefs de cette troupe ayant été informés de cela, conduisirent une armée considérable aux portes de Hérât, dans le courant de l'année 738 (1337-8 de J. C.). Comme le roi (Mo'izz eddîn Hoçâïn) n'avait pas le pouvoir de résister à cette armée, il se fortifia dans la ville. Les ennemis lui envoyèrent un message ainsi conçu : «Notre but, en allumant le feu du combat et «de l'inimitié, est de tuer une personne qui nous regarde comme des « infidèles. Si donc les habitants de Hérât ne veulent pas perdre leurs «richesses et leurs vies, il faut qu'ils chassent cette personne.» Comme la situation des habitants de Hérât était désespérée, on écrivit un fetva

k i

P'u