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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0500 Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3
イブン=バットゥータの旅 : vol.3
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3 / 500 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000219
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OCR読み取り結果

 

460   VARIANTES ET NOTES.

•ia, et sert à indiquer que cette lacune se trouvait dans l'original.

Nous avons suppléé par conjecture le mot   Du reste, le raisin n'est

pas aussi rare dans l'Inde que semble le dire ici notre auteur. Plus loin, Ibn Batoutah atteste que l'on en trouvait à Daoulet Abâd, et que la vigne y portait deux récoltes chaque année. (Ms. 907, fol. 56 r°.) Un savant géographe arabe, contemporain d'Ibn Batoutah, fait l'observation suivante à propos de l'Inde : «Les figues et les raisins sont les fruits qu'on y trouve en moindre quantité.» (Meçâlic Alabsûr, dans le recueil des Notices et extraits, t. XIII , p. 175.)

nière le n° 910 fixe la prononciation du mot. 4_5   kichry : L L(1f ,,,,c.~
donne le singulier de ce mot : cri .o. — Ibid. (2). Voici de quelle ma-

P.131 (i). Au lieu de   )4§,o ou u,, )4,°, un de nos mss. (le n° 910)   I

9f)1f   f ~~~W~• On sait que l'orthographe usitée dans l'Inde

est cs j , kitchry. — Quant au mot v",t f , almoût, que l'on rencontre deux lignes plus bas, c'est le terme hindoustani iyo, que Shakespear traduit

par «vetches, lentils ». Firichtah le mentionne sous la forme 44:.)? (t. I,   1

p. 196) , et on lit dans Khondémîr : i.`•3 le moût qui est un grain ressemblant au mach » (phaseolus Max). (Habit)

assiyer, ms. déjà cité, t. III, fol. io6 v°.)   lai'
P. 133 (1). Les mss. 9o7 et 910 donnent la leçon que voici : ii§xJ0 43. A'

P.136 (1). Au lieu de yc>f   , le ms. 9o7 porte   oit calo.   i4)1

La leçon Férîd est évidemment la bonne, car il s'agit ici du célèbre dé-

vot musulman, Férîd eddîn Chéker Guendj , sur lequel on peut consulter   tir

Firichtah (texte persan, t. II , p. 725-739), et le Nouveau journal asia-   h]

tique (t. VIII, p. 318, 319). Ce personnage finit ses jours à Adjodin, au-

trement appelée Patan, et y fut enterré; mais, d'après Firichtah, il était   ejo

né dans une petite ville voisine de Moultân, et que cet auteur appelle   lia

Ghoûtaväl, J f,~(dans le Journ. asiat., loc. laud., on lit Ghanawal).   kW

Ibn Batoutah paraît donc s'être trompé, quant à la localité qu'il indique comme ie lieu natal de Férîd eddîn. Probablement, il aura confondu celui-ci avec son disciple Nizhâm eddîn Aoulia, lequel, d'après Firichtah (ibid., p. 740; cf. Journ. asiat., ibid., p. 323), naquit effectivement à Bédâoun. Ibn Batoutah mentionne plus loin (p. 158, 16o et 2 1) ce dernier sous le nom de Nizhâm eddîn Albédhâouny.

P.144. (1). Au lieu de rio-h les mss. gog et 911 portent 5 j ,.

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