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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0499 Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3
イブン=バットゥータの旅 : vol.3
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3 / 499 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000219
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VARIANTES ET NOTES.   459

question du grand kâdhi des Mamloûcs, Sadr aidjihân Camâl eddîn aighaznéouy. Peut-être encore vaudrait-il mieux lire ici Almamâlic «les provinces, l'empire», au lieu d'Almamâlîc « les Mamloûcs ». Ce qui peut porter à préférer la première leçon, c'est que, dans un précédent passage d'Ibn Batoutah (p. 161; cf. 1/43), on voit le même personnage désigné par le titre de «grand kâdhi de l'Inde et du Sind ». Un écrivain fort exact, qui vivait en même temps qu'lbn Batoutah, s'exprime ainsi : «le sadr djihân, c'est-à-dire le kâdhi alkodhdt, à l'époque oû nous écrivons,

se nomme Camâl eddîn, fils de Borhân eddîn.    Ce magistrat porte
également le titre de Sadr alislâm; c'est le principal personnage chargé de rendre la justice.»fll Teçalik alabsdr, clans les Notices et extraits, t. XIII, p. 185.) Khondémîr atteste (fol. 102 r°) que l'auteur des Thabakâti Nâciry, ayant obtenu le surnom honorifique de Sadr-djihân , exerça quelque temps les fonctions de kâdhi des provinces de l'Idindoûstân,

P. i oo (1). Au lieu de.).,,esL1( «l'après-midi, de trois à quatre heures », qui est la leçon du ms. 907, les trois autres exemplaires donnent «le matin ».

P. 112 (i). Nous avons cru devoir lire ceû . , au lieu des leçons très.. corrompues et tout à fait inintelligibles que portent trois de nos exemplaires; quant au n° 907, l'écriture y est effacée en cet endroit. Les mots

'44 15.3 ou CL   • f, litt. «de dix un » , signifient «la dîme, la dixième

partie ». On lit dans les Thabakâti Nâciry : v S' t d_%:iyz Li f. .9

   (3'es   Jrzt. ( s f)0')1.9 ..rte l 9f (Prof,

))5t   9 )3   oh,o   ~ $ «Il partagea tout entier, en deux por-

tions égales, ie trésor de Ghiznîn, qui , à cause des immenses richesses qu'il contenait, n'aurait regardé les choses précieuses du trésor de IKâ- roûn (Coré) que comme la dixième partie de son propre revenu.» (Ms, persan de la Bibliothèque impériale, fonds Gentil , n° i 3 , fol. 295 r°.) On trouve ce qui suit dans une relation manuscrite de la Perse, composée, il y a bientôt deux siècles, à propos des béraat ou «assignations distribuées aux militaires», et dont ils devaient percevoir ie montant sur le revenu de tel ou tel village : «Il faut à lettre veüe payer cet officier, et, de plus, lui donner le dehiek, de dix un, le traiter à poulet et mouton, orge, paille à ses chevaux, autrement le baston ne manque pas.» (Estat de la Perse, ms. de la Bibi. impér., n° io534, p. 29.)

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P. 129 (i). Il existe ici un blanc dans les quatre mss. ; seulement le n° 911 présente la lettre do, qui est', sans doute, une abréviation pour