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0498 Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3
イブン=バットゥータの旅 : vol.3
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3 / 498 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000219
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OCR読み取り結果

 

45,5   VARIANTES ET NOTES.

P. 82 (1). Nous avons reproduit la leçon du ms. g i o. Les mss. 9o9 et:

911 portent(., le ms. go8w.,o, leçon que paraît donner aussi celui du Père Moura, qui a transcrit ce mot Mondo Gair. Ce nom de lieu- est évidemment altéré. Peut-être faut-il lire Andélchoûdh, ~~v,;~, nom d'une ville bien connue, située entre Balkh et Merve, ii deux journées

au nord-est d'Achboûrkân ou Chuburkân, selon Ibn Haoukal. (Cf. S. de

Sacy, Mémoire sur deux provinces de la Perse orientale, Paris, 1813, in-80,   i
p. 39, 40.) Le nom d'Andékhuûdh a été défiguré dans Édrîci (t. I,p. 470) en Zalchar, y• Actuellement on prononce Andkhou.

P. go (1). Au lieu de ,aa, le ms. 910 porte ,~„c.,o «un défilé». Ibid. (2) . Au lieu de la leçon J ie. , qui est celle de trois de nos mss. , le n° 910 donne Lia «une fièvre».

P. 94 (1).Aulieu de LU   ( «les esclaves», que portent les mss. goy

et 910, peut-être vaut-il mieux lire C U LI t «les provinces » , avec les mss. 9o9 et 91i . En effet, on voit par de nombreux passages de Firichtah ( rîkh, éd. lithographiée, t. I, p. 152, i. 13; 155,1.2 ; 156,1. 5 a fine; 203; 228, 1. 6; 231 ; 234, 1. 4. et 279, 1. 2) , qu'il existait dans l'Inde, vers l'époque d'Ibn Batoutah, une dignité dont le titulaire était appelé Li°4c.

A L4( ou d° , ou (;.,   (o)6 «l'inspecteur des provinces » ou

«l'inspecteur. du royaume». Dans un des passages cités plus haut, l'historien persan mentionne «les fonctions de substitut de l'inspecteur du

Guzarate», v   L6' J°yz    .4. M. le général Briggs nous paraît.
avoir rendu peu exactement le titre d'aridh almamälic par «the officer through whom petitions are presented ». (History of the rise of the mahomedan power in India, t. I, p. 281, note.) Sous les princes ghourides, il

existait un fonctionnaire appelé L oje, `y   v~ « le chef du bureau
des revues», devant lequel devaient se présenter les soldats qui désiraient prendre du service. (Voyez les Thabakäti Nâciry, ms. persan 13, Gentil, fol. 304 v°.) C'est, sans doute, de cet officier qu'il est question dans Ibn Batoutah (ci-dessus, p. 44), sous le titre. de Mélic 'Arz ou «le roi des revues». Khondémîr (ms. 69 Gentil, fol. 109 v°, 1. 1) dit que la dignité

d'inspecteur de l'armée, ls   :d) Le l f , fut confiée au neveu de To-

ghlok châh, Méfie Béhâ eddîn. Ailleurs (fol. 103 r°) il parle de l'inspec-

teur de l'armée,   uo)~.c. Nous verrons encore citer plus loin, par
Ibn Batoutah (p. 393) , Imâd almoic, 'Aridh almamâlic, ou «l'inspecteur des Mamloûcs», car c'est ainsi que nous avons cru devoir lire, au lieu de

'onrdh, que porte le ms. 907, et qui ne pourrait signifier que «le côté, le flanc des Mamloûcs ». Dans ce dernier endroit et ailleurs, il est

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