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0101 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 101 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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ANALYSE SOMMAIRE.   81

rière l'homme se trouvait un mouton; le maître du mouton mangeait la corde; 6° un renard assis sur un lit d'or et mangeant dans de la vaisselle en or; 7° une grande vache qui tétait un veau; 8° quatre boeufs qui venaient en mugissant des quatre côtés de l'horizon pour se battre entre eux; 9° un grand étang où l'eau était trouble au milieu et claire sur les bords; i o° un grand torrent qui coulait absolument rouge. Le Buddha explique ces dix rêves et rassure le roi au sujet des présages qu'ils annoncent (cf. n° 359).

SÛTRA SUR L'AVADÂNA

DE FILLE-DE-MANGUIER ET JIVAKA..

  1. Sûtra prononcé par le Buddha au sujet de l'Avaddna concernant «Fille de

Manguier» (Amrapoli) et K'i-yu (Jîvaka)   

Fille de Manguier, pour avoir, dans une vie antérieure, offert une mangue et un bol d'eau au Buddha Kâçyapa, renaît dans la fleur d'un manguier magique qui porte à son sommet un étang d'eau pure. Sept rois se disputent les faveurs de Fille de Manguier que le brahmane, possesseur de l'arbre, a fait enfermer dans une tour. Le roi Bimbisâra entre dans le jardin par un aqueduc, monte dans la tour, séduit Fille de Manguier et lui laisse, en attestation, son anneau d'or, en lui déclarant que si elle a une fille, elle peut la garder, mais que, si elle a un fils, elle doit le lui apporter. Elle s'enferme dans la tour et, par la suite, met au monde un garçon, Jîvaka , qui tenait dans sa main un sac d'aiguilles à acupuncture. Au moyen de l'anneau, Jîvaka, ayant atteint l'âge de huit ans, se fait reconnaître par le roi Bimbisâra, qui le nomme prince héritier. Il refuse cet honneur et demande à faire des études de médecine avec le fameux Pingala. Ii fit partout des cures merveilleuses (cf. n° 189, t. Il).

325

SÛTRA DU PRINCE HÉRITIER SUDÂNA.

  1. Le sûtra du prince héritier Suddna (Siu-ta-na)    362

Le roi Çibi possédait vingt mille épouses, mais n'avait pas de fils. Lorsque enfin une de ses femmes eut un garçon, on le nomma Suddna parce qu'à sa naissance le lait jaillit spontanément du sein des vingt mille épouses (sanscrit Sudhdna; vraisemblablement racine dhd qui signifie «téter» ). Dès son enfance, il se distingue par sa libéralité. Il épouse la fille d'un roi, Mâdrî, dont il a un fils et une fille. Voulant se conduire selon la pâramitâ de charité; il demande à son père toutes les richesses du trésor royal pour les offrir à son peuple. Son père les lui donne. Un roi rival demande

IV.   6