National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0200 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 200 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

180   MO HO SENG TCHE LU (N°' 359-363).

N° 359.

C'est une rédaction écourtée et fort imparfaite du Nanda jdtaka (Jeaaka, n° 39).

  1.   Voyez le n° 3821 texte et notes.

N° 362.

Récit analogue dans le Ken pen chouo yi Wie yeou pou p'i nai ye (cf. note n° 396 ). — Ulûka . jeaaka (Jeaaka, 270). — Iconographie : Bas-relief de Mathurâ, B.E.F.E.-0., IX, 53o.

  1.   

Cf. Tria., XVI. 5, p. 3 b : dans la région du Nord, il y avait une bande de marchands qui emportèrent des poules pour les vendre dans la région de l'Est : un corbeau descendit et s'accoupla avec une des poules; le petit qui naquit de cette union n'eut, quand il cria, ni le cri de la poule, ni celui du corbeau.

Trip. , XVI, 2 , p. 46a : autrefois il y un marchand qui, venant

du Nord, apporta une poule dans le royaume de Po-siun   fil
(Prâcîna, de l'Orient). Dans ce royaume de Po-siun, il n'y avait pas de coq; la poule s'accoupla donc avec un corbeau : elle pondit un oeuf et, après qu'elle l'eut couvé, un grand oiseau naquit qui ne réussit à crier ni comme le corbeau, ni comme la poule.

Dans cette dernière rédaction, on trouve le souvenir du fait que la poule a été importée de la Perse en Inde; il est vraisemblable que, pour conserver plus longtemps le monopole de ce commerce, les marchands persans avaient soin de n'apporter en Inde que des poules et interdisaient d'exporter les coqs.

Cf. Cullavagga, S.B.E. , vol. XVII, p. 362 (où les traducteurs renvoient, pour le cri baroque de l'oiseau, à Jdtaka, I, p. 432 et II, p. 307)