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0254 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 254 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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234   KING LU YI SIANG (N°' 458-461).

une seule stance des livres saints, il entre en religion afin de s'assurer des mérites bien plus considérables encore.

Pour les dieux dont les yeux ne clignent pas, cf. Nala et Damayantt, dans le Mahâbhardta, III, 57 (traduction anglaise de P. C. Roy, III, p. 17 i, et traduction française de Sylvain Lévi, p. bo).

N° /158.

Hien yu king (Trip., XIV, 9, p. 3 2 v°-33 r°; I. -J. Schmidt, Der Weise und der Thor, p. 161-164).

Cf. Hertel dans Z.D.M.G., 1911, 44o.

Cf. n° 45o.

N° 459.

XXXVI , 4, 6 i b.

N° 461.

Tien tsouen chouo a yu wang p'i yu king ( Trip. , XXIV, 8, p. 65 v°-6 6 r°) : un pays oû on ne manque de rien envoie un des siens dans un pays étranger avec mission d'y acheter quelque chose qui ne se trouve pas dans sa patrie; le délégué ne trouve rien de nouveau à acquérir; mais il avise un homme qui est assis dans une boutique vide et lui demande ce qu'il vend. « La sagesse, répond l'autre, et je la vends cinq cents onces d'or. » La sagesse se résume en vingt mots qui signifient qu'il faut longuement réfléchir et ne pas agir avec précipitation. A son retour, l'envoyé aperçoit au clair de lune deux sortes de souliers au pied du lit oû est couchée sa femme, et il croit d'abord surprendre un adultère; en réalité, sa femme était indisposée et sa mère s'était couchée auprès d'elle pour la soigner. Quand il s'aperçoit de son erreur, il s'écrie : « C'est bon marché! C'est bon marché': », voulant dire par là qu'il a acheté à bon compte, en le payant cinq cent onces d'or, le conseil qui lui a permis de ne pas être le meurtrier de sa mère et de sa femme.

Un récit analogue est fourni par la traduction malaise du Pancatantra (cf. Pandja Tandaran, trad. en hollandais par Klinkert, 1870, p. 77).