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0256 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 256 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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236   KING LU Y1 SIANG (N° 469).

sorte que, l'arbre s'étant rompu , il tombe dans la gueule du dragon. L'échelle est la pénitence : elle est ajoutée par le moine qui a fait de cet apologue une parabole chrétienne.

Iconographie : Bishop Moule, A Buddhist Sheet-tract, containing an Apologue of Human Life (dans Journ. of the China Branch of the Roy. As. Soc., vol. XIX; la planche est en regard de la page 94).

Jacobs cite d'autres images (loc. laud.).

Une autre version du n° 469 se rencontre dans un sûtra du Tripitaka chinois (XIV, 8, p. i 8 v°-19 r°), le Fo chouo p'i yu king, Sûtra de la parabole prononcée par le Buddha, traduit sous la grande dynastie Tang par le maître de la Loi du Tripitaka, Yi-tsing 0) :

Voici ce que j'ai entendu raconter : un jour Po-k'iefan (Bhagavat) se trouvait dans le parc d'Anâthapindada, le Jetavana, qui est dans la ville de Che-lofa (Çrâvastî). En ce temps, l'Honoré du monde, au milieu d'une grande assemblée , dit au roi Cheng kouang («vainqueur-éclat», Pradyota) : «Ô grand roi, je vais maintenant vous exposer une parabole : tous les êtres soumis à la naissance et à la mort prennent goût à ce qui est transitoire et misérable; ô roi, maintenant, écoutez attentivement et réfléchissez bien à ce que je vais vous dire.

«Dans les temps passés, il y a de cela des kalpas innombrables, un homme qui marchait dans la campagne déserte fut poursuivi par un éléphant furieux; terrifié, il s'enfuyait sans trouver aucun asile; voyant un puits à sec le long duquel pendait une racine d'arbre, il se laissa glisser le long de cette racine pour se cacher

dans le puits. Or il y avait deux rats, l'un noir et l'autre blanc, qui constamment rongeaient cette racine d'arbre; sur les quatre

parois du puits, il y avait quatre serpents venimeux qui voulaient piquer cet homme; au fond était un dragon venimeux. L'homme

Yi-tsing vécut de 635 à 713 P. C. Ses traductions datent, pour la plupart, du commencement du vicie siècle. Cf. t. II, p. 355, n. i. Ce petit sûtra, qui constitue un numéro spécial du Tripitaka (Nanjio, Catalogue, no 735), a été traduit sous une forme écourtée par Julien (Les Avadânas, vol. l , p. 131-134). Comparez, dans notre ouvrage, les n°` io5 et 469.