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0128 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 128 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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108   LIEOU TOU TSI KING (N° 40).

il monte au ciel des trente-trois dieux; arrêté un instant dans sa marche par des ascètes que le crottin de ses chevaux a atteints, il triomphe de leur résistance; il aide les dieux â triompher des Asuras; mais, enivré par ses succès, il projette de tuer Çakra et de prendre sa place. A cause de cette mauvaise pensée, il est précipité sur la terre et meurt.

Dans le Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye p'o seng ehe (Trip., XVII, 3, p. 2 r°), le roi «né de la tête» a pour père le roi Tch'ang-tsing. Il en est de même dans le Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye yao ehe (Trip., XVII, 4, 47 ro), oh le roi « n4 de la tête » porte le nom de Man-t'o-to (Mândhâtar) , comme dans le Divydvaddna.

Dans le Ta pan-nie p'an king, XXXVI , 7, 6 3a, avant-dernière co-

lonne, le nom du roi est Chan-tchou   fi.

Dans un conte du Hien yu king ( Trip., XIV, 9, p. /16 r°-47 v°), qui ne figure que dans la version chinoise, on trouve un récit qui rappelle en un passage notre conte n° 11o. En voici l'analyse : Le roi Po-lo-t'i p'o (Brahmadeva) règne sur un territoire oh il y a trois rivières ; le roi Fa-chô-kien-t'i (Vaj rakuti) [ Ivanovskii a restitué Vajraganja dans Zap. Vost. Otd. 1. R. A. Obic., VII, 287] qui ne possède qu'une seule rivière lui en demande une pour que leurs parts soient égales. Brahmadeva commence par refuser; mais, attaqué et vaincu, il doit finir par consentir et il donne en outre sa fille en mariage â Vajrakuti. De cette union naît un fils merveilleusement beau qu'on appelle Cha-lo-k'ie-li (Chattrakâri ) parce qu'un parasol s'est tenu au-dessus de sa mère quand elle était enceinte et au-dessus de lui-même quand il naquit. L'enfant grandit, et, â la mort de son père, il devient roi. Quelques années après être monté sur le trône, il va se promener dans son royaume et voit que les habitants peinent fort aux travaux des champs : il exprime alors le voeu que, s'il est digne d'être roi, les céréales se produisent spontanément, et ce souhait est aussitôt exaucé. Puis il obtient que les céréales soient d'elles-mêmes réduites en farine, mêlées â de l'eau et cuites, afin que les