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0240 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 240 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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220   TSA PAO TSANG KING (N° 413).

permettent de remonter jusqu'au ve siècle avant notre ère, tandis que tout ce qu'on peut dire des textes de l'Inde, c'est qu'ils sont antérieurs au ive siècle après J.-C. , époque où il furent traduits en chinois. On ne peut contredire les savants qui soutiennent que le

mythe d'Oknos est d'origine purement grecque; il n'est pas impossible en effet que, sous le règne du roi Ménandre ou de quelque autre prince indo-grec, cette fable grecque ait été introduite en Inde; c'est, de même, par l'extension de l'hellénisme qu'on pourrait expliquer la présence de la légende d'Oknos en Egypte où, au temps de Diodore (livre I, S 96), on représentait ce mythe en action, un homme étant occupé à tordre une longue corde, tandis que d'autres, placés derrière lui, la détordaient.

Mais il est manifeste qu'une autre hypothèse est tout aussi légitime : la légende qui se présente en Inde sous forme de récit, en Égypte sous forme de rite, chez les Ioniens sous forme de proverbe, est peut-être un de ces contes infiniment anciens qui voltigèrent pendant plusieurs siècles sur la bouche des hommes avant d'être fixés par la littérature ou par le dessin : elle nous apparaîtrait donc comme une de ces devinettes qui sont parmi les inventions les plus archaïques de l'esprit humain. S'il en est ainsi, il faudrait regarder comme non avenues les théories qui prétendent montrer par quel processus s'est constituée la légende d'Oknos; le conte populaire, quand il appartient à ce tréfonds du folklore qui est le plus vieux patrimoine intellectuel de l'humanité, ne se laisse pas expliquer rationnellement, car il est préhistorique et son origine nous échappe.

N° 1t13.

Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye tsa the (Trip., XVII, 2 , p. 52 r°-54 r°), où la rédaction est plus développée : Hârîti est femme de Pan-tche-kia (l'âncika), fils lui-même de Pan-tche-lo, yaksa du royaume de Gandhâra.

Fo chouo kouei tseu mou king (Trip., XIV, 7, p. 84 r°-8 5 r°; Nanjio, Catalogue, no 759).