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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 |
KIEOU TSA P'I YU KING (N°' 108-109). 141
Voir au sujet de ce conte le remarquable mémoire de M. Cosquin intitulé Le prologue-cadre des Mille et une nuits, Les légendes perses et le livre d'Esther (extrait de la Revue biblique internationale, janvier et avril, 1909). Dans la Revue des traditions populaires (juillet 19o9, p. 2 0 9-218) , M. Gaudefroy-Demombynes a traduit d'après le texte arabe le cadre du recueil des Cent et une nuits qui «parait reproduire un original plus simple et plus candidement populaire que celui des Mille et une nuits».
Dans le conte 371L (t. II, p. 359-36o et p. 3611-365), on trouve le thème de la femme sur la chasteté de laquelle un oiseau est chargé de veiller; là aussi la vigilance du gardien est mise en défaut.
Cf. Hertel, dans Z.D.M.G., 19o9, 86; 1911, !th o.
Autre rédaction chinoise du vie siècle signalée par Ch. B. May-bon (B.É.F.E.-0., t. VII, p. 36o-363).
Comparer dans le Samugga jâtaka (Jâtaka, n° 436), l'histoire du démon' tenant une femme renfermée dans un coffre qu'il avale; mais la femme a pu introduire à son insu dans le coffre un magicien avec lequel elle se livre au plaisir. C'est pourquoi, quand le démon va voir un ascète, celui-ci lui parle comme s'il s'adressait à trois personnes.
Dans le conte-prologue des Mille et une nuits (trad. Burton, t. I, p. 11-13), lorsque le roi Shahryar et son frère ont constaté qu'ils étaient trompés par leurs femmes (cf. les notes au n° 107), ils sortent du royaume : montés sur un arbre ils voient un ifrit qui porte sur sa tete un coffre de cristal; l'ifrit ouvre le coffre et en fait sortir une femme qu'il croit être seul â avoir jamais possédée; quand l'ifrit est endormi, la femme oblige le prince Shahryar et son frère à s'unir à elle, puis elle leur demande leurs anneaux
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