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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 |
KEN PEN CHOUO P'I NAI YE (N°' 39e-398). 195
Cf. Kalilah et Dimnah (trad. Bickell, p. 2 49); La Fontaine, X, 3. — Pour d'autres rapprochements, voyez Benfey, Pantschatantra,
I, p. ,213 9-2 li i ; Taine , La Fontaine et ses fables, p. 2 63-264. Julien, Avad4nas, 1, 71. [Cf. n°' 131 et 367.]
Cf. n° 362.
Le dernier trait est dans le Pancatantra, trad. Lancereau, V, fable 12 : L'aveugle, le bossu et la princesse à trois mamelles.
Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye tsa che ( Trip., XVII, 2 p. 8h r°-v°) : Dans la ville de P'o-lo-ni-sseu (Vârânasi) règne le roi Fan-cheou (Brahmadatta) qui maintient sa suzeraineté sur les rois voisins grâce à un cheval intelligent qu'il possède; ce cheval étant mort, les rois voisins se révoltent et interdisent à Brahmadatta de sortir de sa ville. Cependant Brahmadatta réussit à se procurer un autre cheval intelligent et se rend dans un parc de plaisance hors de ville; aussitôt les ennemis lui ferment le chemin du retour; le roi fonce sur ceux qui lui barrent la route; le cheval est atteint d'une blessure mortelle, mais, ne songeant qu'à sauver le roi, il se précipite dans un étang qu'il parvient à traverser en marchant sur les fleurs et les feuilles de lotus; à peine est-il rentré dans la ville qu'il meurt. Le roi Brahmadatta lui fait rendre de grands honneurs funéraires.
Divyâvadâna, p. 51 o-515 oit ce conte termine l'avadâna intitulé Cûdâpaksa.
Dans le Tch'ou yao king (Trip., XXIV, 6, p. 5 r°), ce récit est fort écourté : le marchand de chevaux, ignorant la valeur du poulain, le donne à un homme; quand, ensuite, le roi veut acquérir ce poulain, le marchand de chevaux est obligé de le racheter en livrant en échange cinq cents chevaux ordinaires.
13.
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