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0117 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 117 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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LIEOU TOU TSI KING (N° 23).   97

Iconographie : Brique émaillée de Pagan ( Grünwedel, Buddhis tische Studien, fig. 8o).

Plus proche du Divyewadâna, Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye ( Trip., XVI, 9, p. 2 9 Y°-3 1 r°) : un marchand est parti sur mer en laissant sa fortune à un de ses amis à charge pour lui de subvenir aux besoins de sa femme et de son fils; il périt en voyage; l'ami oublie de rendre l'argent au fils du défunt, et, torque ce jeune garçon va lui rendre visite, il n'en retire d'autre avantage que de l'entendre dire â un dilapidateur d'argent que, avec le rat mort jeté sur le fumier, un homme avisé pourrait faire fortune; le jeune garçon met à profit cet avis; il prend le rat et l'échange contre quelques pois que lui remet le propriétaire d'un chat; il fait cuire ces pois et les donne à manger à des ramasseurs de bois mort, qui lui abandonnent de quoi faire un fagot; il va vendre ce fagot à la ville et achète une plus grande quantité de pois grâce auxquels il peut se procurer plusieurs fagots; puis il ouvre une boutique où il vend du bois de chauffage; ensuite il fait le commerce avec des marchandises de plus en plus chères et finit par avoir une boutique où il vend et achète de l'or; on le surnomme alors, pour rappeler ses débuts : «le marchand d'or au rat» (mûsikahairanyaka). Il s'enhardit et entreprend plusieurs grands voyages sur mer qui lui permettent d'acquérir des richesses considérables; revenu définitivement dans son pays, il offre à l'homme dont une parole a été l'origine de sa fortune quatre rats en matières précieuses sur un plateau d'argent couvert de grains de mil en or; mais celui qu'il tient pour son bienfaiteur se rappelle alors la dette qu'il a envers lui puisqu'il ne lui a jamais rendu l'argent que lui avait confié le père défunt du jeune homme; pour s'acquitter envers lui, il lui donne sa fille atnée en mariage.

No 23.

Cf. Tsa pao tsang king (dans notre tome III, p. 11-1 ) et notre no [rh3.

Fa-bien (trad. Legge, p. 73-7 4) et Hivan-tsang (Mémoires, trad.

IV.

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