National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0155 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 155 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

LIEOU TOU TSI KING (N° 83).   135

cents pièces d'or qu'il a gagnées et il accepte de présenter en même temps au Buddha les deux autres lotus de la part de la jeune fille elle-même. Quand arrive Dîparnkara Buddha , Megha lui jette les sept lotus qui se transforment aussitôt en un dais immense de douze yojanas de superficie qui suit le Buddha dans tous ses déplacements. En outre, pour imiter les gens de la ville qui étendent leurs vêtements neufs sous les pieds du Buddha, il enlève un de ses deux vêtements de peau et le jette â terre; mais ce vêtement est enlevé par les gens de la ville; il prend alors son autre vêtement et le dépose sur un endroit boueux, et, comme ce vêtement ne suffit pas, il se prosterne de manière â ce que sa longue chevelure couvre l'espace resté nu. Le Buddha pose le pied gauche sur ses cheveux et lui prédit qu'il sera plus tard le Buddha Çâkyamuni. Le brahmane laid , qui a été autrefois vaincu dans la discussion, intervient alors et se plaint que Megha lui ait ravi la récompense qui devait lui revenir. Ce brahmane n'est autre que Devadatta. La jeune fille sera plus tard Gopâ.

Histoire de Sumedha dans l'introduction au Recueil pâli des Jâtaka (trad. Rhys Davids, Buddhist Birth Stories, p. 3-31). L'histoire du lotus en est absente, on n'y voit que l'histoire de la chevelure répandue sur la boue (p. ii).

Mahâvastu (éd. Sénart , I , p. 232-243); — Divyâvadâna, p. 246-252.

Fa-hien (tr. Legge, p. 38); Hivan-tsang (Mémoires, t. I, p. 97; Vie, p. 76).

XXXVI, 4, 43 a-b; XIII, 10, 2b-3a et h5a.

Iconographie : Bas-reliefs du Gandhâra dont trois publiés et expliqués minutieusement par Foucher (A. G.B. G., tome I, fig. 139, 1.4o , 141); — une dalle chinoise gravée de l'année 543 p. C. (Chavannes, Mission archéologique dans la Chine septentrionale, pl. CCLXXXIV, registre supérieur). — Le religieux hindou Gunavarman (367-431. p. C.) avait représenté par la peinture dans un temple de la ville qui est aujourd'hui Chao-tcheou fou (prov. de Kouang-tong) a la scène de Dîpamkara et du jeune étu-