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0140 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 140 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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120   LIEOU TOU TSI KING (N° 53).

dans son gosier; le pic propose de le délivrer à la condition que le lion lui donnera chaque jour à manger; la chose étant ainsi convenue, le pic attend que le lion soit endormi; il lui introduit alors un morceau de bois dans la bouche, pour la maintenir ouverte; puis il entre dans la gueule et enlève l'os : quand le lion est réveillé, il lui montre l'os et le lion promet (le le récompenser. Mais lorsque le pic vient réclamer â manger, le lion lui répond qu'il doit s'estimer trop heureux d'avoir pu échapper vivant de sa gueule. Le pic s'envole en déclarant que c'est folie d'obliger des ingrats.

Pour la bibliographie de la fable ésopique du loup et de la grue, voir Edélestand du Méril, Poésies inédites du moyen âge, p. i 76 , n. 1; le même auteur a fait remarquer (p. 1 56 ) que le sujet de cette fable se trouve figuré sur le tympan du portail Saint Ursin de la cathédrale de Bourges.

Dans le PaftMkhyânoddhâra du jaïna Meghavijaya, la fable a Le Pic et le Lion )1 comporte le trait de la vengeance du petit oiseau.

N° 53.

Cf. t. III, p. 136. — XX, 1, 1078, col. Ll. —   cité dans

XXXVI, 2, 11 2b. Mo ho seng tche lu, XV, 9, 198, I. 3-4.

Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye p'o seng cite ( Trip. , XVII, 3, p. 54 r°) : non loin de la ville de Vârânasî, deux frères vivent de la vie d'ermite dans la forêt; l'un deux se nomme Chang-k'ie [Çankha], le second se nomme Li-k'i-to [Likhita]. Ce dernier boit toute l'eau de la cruche de son frère, en sorte que celui-ci ne trouve plus â boire quand il rentre de promenade. Li-k'i-to va s'accuser auprès du roi d'avoir volé l'eau de son frère. Le roi, qui va partir pour la chasse, lui ordonne de l'attendre sans bouger, puis il l'oublie pendant six jours.

[Pour Çankha et Likhita, cf. inf. n° 79.]